Une grosse prise pour la police des frontières. Un réseau de traite de personnes a été démantelé par les forces de l’ordre, la semaine dernière. Au total, cinq personnes, dont le cerveau était un policier retraité, ont été placées derrière le barreau. Selon les informations de la police, sept personnes ont été appréhendées le 2 mars dernier à Andohan’i Mandroseza. Quatre d’entre eux, sont en prison actuellement. Elles sont incriminées dans une affaire de traite de personnes. Depuis, une enquête au fond a été entreprise par ces limiers. L’étau s’est, enfin, resserré quelques jours plus tard sur un policier à la retraite, habitant le quartier. Interpellé et mis sous les verrous, cet individu était à la tête de ce réseau mafieux, déclare les enquêteurs. Il semble que la personne n’est plus en activité, elle s’est placée de l’autre côté de la barrière pour diriger une agence de placement clandestin. Selon les explications de la police, il était le « boss » de bon nombre de personnes, œuvrant dans l’expédition des filles malgaches à l’étranger. Rappelons que tout est parti d’une simple information mentionnant qu’un réseau de traite de personnes a été repéré à Andohan’i Mandroseza. Descendue sur place, la police des frontières a pu mettre la main sur des multitudes de dossiers toutes faites, entre autres, 82 passeports électroniques et biométriques, des certificats de résidence en blanc, mais déjà signés et des tas de paperasses. Sept femmes s’occupaient du bureau, dont trois d’entre elles, des filles qui s’apprêtaient à « régler » leur dossier pour un départ dans les jours qui viennent. Elles ont été toutes interpellées par les forces de l’ordre. Pris en flagrant délit, ce policier ainsi que ses acolytes risquent de 5 à 10 ans de réclusion.
m.L