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samedi, juillet 5, 2025
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Traite des êtres humains : Sensibilisation à Ankorondrano

La projection de mercredi dernier a suscité l’intérêt des riverains du quartier.

La traite des êtres humains prend une ampleur alarmante. Face à ce constat, la société civile se mobilise, à l’instar de l’association « Za Malagasy tsy manaiky fanandevozana », présidée par Zaiarivelo Tafitasoa. Ayant obtenu le financement de l’UNESCO grâce à la pertinence de sa démarche; elle réalise actuellement un projet d’information et d’accompagnement des victimes, ou des potentielles victimes de traite des êtres humains.

Centre mobile. Depuis le 12 mai pour Tanà (pour Analamanga) et le 5 mai pour Nosy-Be (pour DIANA), le projet prend la forme d’un centre d’écoute mobile, implanté ponctuellement au niveau des « fokontany », pour partir de la base.  Le centre mobile opère pendant un mois dans chaque « fokontany ». Pour ce mois de mai, ce fut le tour du « fokontany » d’Ankorondrano d’accueillir le centre mobile ; « la population à faibles revenus étant une cible privilégiée des trafiquants d’êtres humains » selon Ravinala Andriamanana., responsable au sein de l’association.

Projection. Mercredi, une projection d’un documentaire sur la traite d’êtres humains suivie d’un débat a eu lieu à Ankorondrano. Après ce « fokontany », ce sera à celui d’Ankadimbahoaka Andrefana de bénéficier des activités du centre. L’endroit fut expressément choisi. Ravinala A. de rappeler : « Il intègre le stationnement « Fasan’ny Karana », lieu stratégique pour quelques-unes des formes de la traite des êtres humains à Madagascar ».

Trois conditions. Les sciences sociales avancent que trois conditions sont à réunir pour qu’il y ait trafic d’êtres humains. D’abord, il faut qu’il y ait action c’est-à-dire que le sujet se soit déplacé et accueilli d’un lieu à l’autre. Ensuite, il faut que des moyens implicites et illicites aient été déployés pour mener à cette action (le sujet peut être menacé, soudoyé, etc.) Enfin, il faut que le sujet soit exploité et maltraité (violenté, sous-payé, etc.). Ainsi, bon nombre d’individus seraient victimes sans le savoir ; alors que d’autres parfaitement conscients (le cas des travailleuses du Koweït, Liban, etc.), y foncent tête baissée…

Luz R.R

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