Le Premier ministre chinois Li Qiang vient d’annoncer que la Chine ne demandera plus de traitement spécial et différencié (TSD) dans les futurs accords de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). La Directrice générale de cette organisation internationale, Ngozi Okonjo-Iweala, a salué la décision de Pékin. Cette déclaration marque une étape importante dans les discussions en cours sur le rôle des grandes économies en développement avancées au sein du système commercial multilatéral.
Signal fort
« Il s’agit d’un moment crucial pour l’OMC. La décision de la Chine témoigne de son engagement en faveur d’un système commercial mondial plus équilibré et plus équitable. Elle envoie un signal fort de soutien à la réforme de l’OMC et contribuera à créer des conditions de concurrence plus équitables pour tous les membres. Cette initiative dynamisera sans aucun doute les discussions et nous aidera à œuvrer pour une organisation plus agile et plus efficace au XXIe siècle », a-t-elle évoqué.
Premier négociant
Il faut savoir que ce traitement spécial et différencié est une série de dispositions de l’OMC qui accordent des privilèges aux pays en développement. Ces avantages comprennent des délais plus longs pour mettre en œuvre les accords, une plus grande flexibilité dans l’application des règles et une assistance technique. L’ascension de la Chine au rang de premier négociant en marchandises et de deuxième économie mondiale a conduit à des appels en faveur de l’abandon de ce statut.
Recueillis par Navalona R.