La démolition des habitations à Ankadimbahoaka a été l’un des thèmes principaux abordés par Lalatiana Ravololomanana, lors d’une conférence-débat qu’elle a tenue, hier, à la Tranompokonolona Analakely. Une réunion qui a vu la présence de la députée Christine Razanamahasoa placée à côté de Thérèse Zafy. Avec une assistance composée dans sa majeure partie de descendantes d’Eve. Est-ce la présence de la députée d’Ambatofinandrahana à cette conférence-débat que bon nombre d’intervenants ont défendu le cas de cette dernière. Bref, ils étaient contre la destitution de Christine Razanamahasoa de son poste de présidente de l’Assemblée nationale. On a l’impression lors de cette rencontre, d’hier, qu’une alliance a vu le jour entre la députée Christine Razanamahasoa et la fondatrice du front des opposants Lalatiana Ravololomanana. Du moins pour un même combat. D’ailleurs, Max Fabien Andrianirina et le pasteur Tsarahame Edouard étaient présents dans la salle. Mais l’on se demande si ce serait une alliance de circonstance ?
Un appel. Pour en revenir à la conférence-débat, la Dame de fer est allée droit au but pour dénoncer les injustices qui règnent dans le pays. Avant de se demander s’il y a vraiment un Etat de droit ? En citant notamment la démolition d’habitations à Ankadimbahoaka. Rejoignant ainsi la position du MAPAR qui n’a pas hésité à fustiger le propriétaire du groupe FILATEX. Toujours à propos des affaires nationales, Lalatiana Ravololomanana de faire la remarque « personne n’est ni responsable ni coupable ». Ce fut aussi une occasion pour la fondatrice de « Manda ho an’ny firenena » de lancer un appel aux mères da famille à former un front ou un bloc, c’est selon. Elle n’a pas toutefois donné plus de précisions sur les objectifs de ce nouveau groupement, à part de dénoncer les injustices.
Dominique R.