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mardi, mai 13, 2025
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Tranompokonolona Isotry : Le « sôva » dans toute sa splendeur

Espoir (Tsiadana)/ Fanja (Anjanahary)/ Tsiazompaniry (La Haute Ville)/ Israelita (Mahamasina)/ Raozy Dalia (Ampandrana)/ Maître Ramanja (Madera Namontana)/ Imaitso An’ala (Analamahitsy)/ Gasy Misôva (Behoririka)/ Akon’Ankazo (Ambohitsoa)/ Fitarikandro (Andraisoro)/ Black Collection (Andranomanalina)/ B52 Kintan’ny Alina (Antohomadinika)/ Ny Hazo Midoroboka (Ambanin’Ampamarinana)/ Akon’ny Rova (La Haute-Ville)/ Revamanga (Mahamasina)  PERCUSSION : Ga Frah Percu/ RAP : Street Black/ TAMBOHOBE : Tanora Mbola ho Beazina.
Espoir (Tsiadana)/ Fanja (Anjanahary)/ Tsiazompaniry (La Haute Ville)/ Israelita (Mahamasina)/ Raozy Dalia (Ampandrana)/ Maître Ramanja (Madera Namontana)/ Imaitso An’ala (Analamahitsy)/ Gasy Misôva (Behoririka)/ Akon’Ankazo (Ambohitsoa)/ Fitarikandro (Andraisoro)/ Black Collection (Andranomanalina)/ B52 Kintan’ny Alina (Antohomadinika)/ Ny Hazo Midoroboka (Ambanin’Ampamarinana)/ Akon’ny Rova (La Haute-Ville)/ Revamanga (Mahamasina)
PERCUSSION : Ga Frah Percu/ RAP : Street Black/ TAMBOHOBE : Tanora Mbola ho Beazina.

La 4e édition du festisôva, organisé par l’association Tamboho Be s’est tenue à la tranompokonolona Isotry samedi dernier et s’est porté sur plusieurs thèmes : la violence, la propreté et la grossesse précoce. Des thèmes spécialement choisis pour leur pertinence.

Initialement prévu à 26, le nombre des groupes participant a finalement été réduit à 19. « Le festival ne se tenait que sur une journée. Le temps ne nous permettait pas de faire jouer tout le monde, donc nous avons dû faire une sélection ». Le but étant de rester dans le thème tout en mettant en avant la diversité et toute la beauté du « sôva », les groupes se sont dévoilés sous tous les angles. Trois dont B52 Kintan’ny Alina, originaire d’Antohomadinika, Black collection issu d’Andranomanalina et Ga Frah perçu se sont particulièrement distingués. A travers leur texte, ils dénoncent, montrent du doigt les maux qui rongent leur société et clament haut et fort ce que d’autres veulent taire. Souvent, ils s’adressent au Gouvernement en place, se portent comme des messages du peuple. Car le « sôva », ce n’est pas seulement un rythme, une musique, mais des textes, des messages avant tout. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le festival tourne autour des thèmes bien précis. Cette année, les organisateurs, l’association Tamboho Be, soutenue par la Cua, l’Ortana et l’Ofnac, ont choisi la violence, la propreté et la grossesse précoce. Selon Rabenjamina Willy, président de l’association : « Les artistes de « sôva » sont des journalistes mais en chansons. Ils rapportent ce qu’ils vivent, ce que leurs voisins, ce que les gens dans les bas quartiers endurent et doivent affronter quotidiennement. C’est leur moyen de s’exprimer et de porter la voix du peuple, en espérant bien entendu que leur plainte et plaidoyer soient entendus. Ces thèmes n’ont donc pas été choisis par hasard ».

Soutien. Créée en 2002, Tamboho Be compte aujourd’hui plus de 100 membres. D’après toujours le président de l’association « Nous nous consacrons à la promotion du « sôva », parce que c’est une culture qui se perd. Il est pourtant apprécié, surtout des touristes et mérite qu’on mette tout en œuvre pour le sauvegarder et le transmettre de génération en génération. Jusqu’à présent, nous avons donné le meilleur de nous-mêmes et nous continuerons dans ce sens. Nous accueillons également à bras ouverts tous ceux qui souhaiteraient nous témoigner de leur soutien et sollicitons déjà plus de collaborations pour l’organisation de la prochaine édition du festisôva ».
Mahetsaka

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