Madagascar a participé activement à la réunion de revue de la progression de la transformation des systèmes alimentaires en Afrique qui s’est tenue récemment au Centre de conférences des Nations Unies à Addis-Abeba, en Éthiopie. Cet événement a eu lieu en marge de la 10e session du Forum régional africain sur le développement durable. A cette occasion, le Point focal des Systèmes Alimentaires, Clara Raherijaona a évoqué les progrès réalisés par la Grande île depuis la première réunion du bilan de la transformation des systèmes alimentaires. Parmi lesquels, elle a soulevé entre autres, le renforcement de la participation du secteur privé, l’importance de la diversification de la production alimentaire, la promotion d’une alimentation équilibrée, la professionnalisation des producteurs, la gestion de l’eau et le développement de l’agro-écologie.
Implication d’autres ministères
Dans cette perspective, une demande d’appui pour la négociation des soutiens techniques et financiers ainsi que la coordination régionale et nationale a été formulée auprès du Hub de coordination des systèmes alimentaires des Nations Unies. En outre, « Madagascar ambitionne d’élargir la coordination des activités de mise en œuvre de sa Feuille de Route Nationale visant à soutenir la transformation des systèmes alimentaires afin d’atteindre les objectifs de développement durable de l’agenda 2030. Ce qui nécessite l’implication d’autres ministères concernés tels que les ministères de la Santé, de l’Environnement et du Commerce », a-t-elle fait remarquer. L’objectif est de faire face au changement climatique et de mieux gérer les ressources naturelles comme le sol et l’eau.
Par ailleurs, une présentation du système de suivi financier des systèmes alimentaires a été effectuée lors de cette réunion afin de comprendre comment les États financent la transformation des systèmes alimentaires et d’identifier les contributions de leurs partenaires techniques et financiers internationaux. L’examen de l’implication du secteur privé, n’est pas en reste. À cette fin, trois études pilotes ont été réalisées au Nigeria, au Pérou et au Kenya, et seront reproduites dans 15 pays, a-t-on conclu.
Navalona R.
Il est certain que la population ne voit pas de mieux dans leur assiette bien au contraire la malnutrition continue de gagner du terrain. Le régime actuel ferait de mieux lire les rapports édités par les instances internationales.cela éviterait de de se rendre ridicule