Alors que l’opinion est en pleine attente de la Concertation nationale, censée remettre le pays sur les rails de la constitutionnalité, deux bonnes nouvelles tombent le temps d’un week-end.
Transition et pas pouvoir continu
Deux nouvelles réjouissantes qui concernent la reconnaissance internationale du régime transitoire, après à peine deux mois d’effectivité. Sur le plan continental l’Union africaine qui était au début contre ce processus transitoire et inconstitutionnel revoit sa copie et décide de faire appel à ses membres d’apporter leur soutien politique à Madagascar. Une décision politique qui a son pesant d’or dans la marche de la Grande Ile vers un nouveau régime, puisque l’UA, en même temps incite ses membres, ainsi que les partenaires internationaux, à soutenir financièrement, le pays qui doit faire face à des défis humanitaires, surtout en cette veille des intempéries météorologiques qui, comme tous les ans, plongent le pays dans la spirale de la pauvreté provoquée par les effets néfastes des catastrophes naturelles, notamment les cyclones à répétition qui vont arriver. Au moins, on a maintenant l’assurance des aides d’urgence, anti-dégâts cycloniques qu’apportera la communauté des bailleurs de fonds. L’autre bonne nouvelle émane de l’Elysée où après un entretien téléphonique avec le Président de la Refondation de la République de Madagascar, Michaël Andrianirina, le Président français Emmanuel Macron annonce la volonté de la France d’accompagner Madagascar dans son processus de transition. La France exhorte par la même occasion le reste de la communauté internationale à appuyer le processus de concertation nationale, d’une série de réformes, en particulier pour lutter contre la corruption, et de l’organisation d’élections dans des délais raisonnables. En somme aussi bien sur le plan local qu’international, tout le monde souhaite cette transition de courte durée qui serait, dans tous les cas, le schéma le plus convenable pour un pays qui n’en est pas à sa première transition devenue pouvoir continu pour ceux qui ont pris la direction du pays sans élection démocratique. Une erreur à ne pas commettre.
R.Edmond.





