L’association Transparency International – Initiative Madagascar (TI-MG) a organisé le week-end dernier, à l’Hôtel Centell Antanimena un Forum sur la gouvernance minière, avec un focus sur les impacts de la corruption sur les droits humains dans le secteur.
A travers les projets Saving Lives I, II, et III réalisés avec l’appui de la Schmidt Family Foundation, l’association s’est concentrée depuis 2020 sur la lutte contre la corruption dans le secteur des mines artisanales, la lutte contre le blanchiment de capitaux et l’impact de la mauvaise gouvernance du secteur sur les droits humains.
Le travail des enfants, les abus perpétrés par les collecteurs de pierres précieuses et semi-précieuses, l’implication des forces de l’ordre et des autorités locales dans les réseaux mafieux, les pratiques illégales, les flux financiers illicites et le laisser-faire et laisser-aller du gouvernement dans le secteur ont ainsi notamment été documentés et exposés au grand public.
Situation paradoxale
Les investigations journalistiques conduites par le réseau MALINA ont pu mettre en exergue la situation paradoxale de l’extraction minière, filière potentiellement porteuse, et la précarité des communautés de base qui ne profite pas toujours des avantages économiques de ces richesses minières pourtant extraites de leurs communes, une situation derrière laquelle se profilent un circuit de corruption parfois transnationale bien huilé et des détournements des devises issues de la production minière. Il est plus que nécessaire pour le gouvernement malgache d’adopter une stratégie nationale efficace pour lutter contre ces fléaux et promouvoir une exploitation artisanale des ressources minières propice au développement du pays et de sa population. Par ailleurs, les risques de corruption dans les procédures d’octroi de permis miniers à Madagascar peuvent également engendrer des dégâts sociaux et environnementaux irréversibles, portant atteinte aux droits humains dans les communautés impactées par les exploitations minières.
Recueillis par Dominique R.
Le serpent de mer Corruption est un élément nocif voire de blocage de développement.
La dichotomie entre patrie et pognon reste le virus de la pauvreté. C’est dire que le système ne peut qu’entraîner la ruine collective masquée au départ par un gain sporadique pour tous acteurs locaux et offre une activité plus que juteuse empreinte d’ un matelas confortable de thune aux intrus étrangers qui s’imprègnent.
Le degré de corruption devrait être inversement proportionnel à la force d’autorité empreinte par l’administration dans son ensemble.
Des mots creux qui servent à dépeindre la réalité d’un régime actuel le plus corrompu depuis l’indépendance . 11 000 milliards de dollars de richesses minières illégalement exportées constituent les manques à gagner pour l’économie de ce pays depuis 2009 . Alors n’essaye pas d’embobiner les faibles d’esprit avec tes discours diversifs pour encenser Rainilainga le parrain de tous ces trafics !