
Une compilation des différentes recommandations et remarques a été effectuée afin de pouvoir présenter une version du texte concerté avec les Organisations de la Société Civile.
Dans le cadre du projet mené conjointement par Amnesty International et Transparency International Initiative Madagascar (TI – MG) pour l’adoption, à Madagascar, d’une loi pour la protection des défenseurs des droits de l’homme et des lanceurs d’alerte, des ateliers de consultation des membres de la société civile sur l’avant – projet de cette loi ont été organisés dans les provinces d’Antananarivo, de Mahajanga, de Toamasina et de Toliara.
A l’issu de ces ateliers, des observations et remarques des membres de la société civile sur l’avant – projet de loi pour la protection des défenseurs des droits humains proposé par le ministère de la justice ont été recueillies dans le but d’améliorer le contenu de cette loi en se basant sur le contexte malgache mais également sur le standard international existant. Une compilation de ces recommandations et remarques a été effectuée afin de pouvoir présenter une version du texte concerté avec les OSC. A cet effet, un atelier de concertation, sur l’avant-projet de loi pour la protection des défenseurs des droits humains sera ainsi organisé ce jour qui aura lieu auMotelAnosy.
Protection. Cet atelier réunira par ailleurs le ministère de la justice, des représentants de la société civile, des parlementaires, les responsables d’institutions de promotion et de protection des droits de l’homme à Madagascar (CNIDH, HCDDED, Médiature de la République) ainsi que les différents partenaires, dont l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) dans le but de présenter puis de discuter du texte préparé par les OSC et surtout de définir conjointement les prochaines étapes menant vers l’adoption du texte. Des lanceurs d’alerte sont parfois inquiétés pour ne citer que le cas Ravo Rasoamanana, un ex-agent du ministère de la Santé publique qui avait été même traduit en justice.
Recueillis par Dominique R.