Plus que quelques temps et la plupart des taxi-be de Tana seront remplacés par des minibus en provenance d’Afrique.
Si le projet relatif à l’importation de minibus pour le transport urbain durant le régime de la Transition a pris un peu de retard à cause de la conjoncture, actuellement, il a été affirmé que celui-ci va reprendre, mais les véhicules vont provenir du Kenya. Ainsi, selon Bernardin Andriambinintsolomora, président de l’Union des coopératives du transport urbain (Uctu), un échantillon du minibus du temps de Andry Rajoelina va enfin arriver à Tana, la semaine prochaine. Ce véhicule de marque Isuzu, peut transporter 40 passagers, dont 20 assis et 20 debout. En effet, l’objet de cette importation de nouveaux véhicules est selon toujours les explications, d’un coté, afin d’aider les transporteurs à faire face aux hausses perpétuelles du prix du carburant, car après analyse, ceux-ci seraient un peu plus économiques. Par ailleurs, ces véhicules seraient également plus faciles à entretenir par rapport aux anciens taxis-be de 25 places de la capitale. « Ainsi, après cet échantillon, 36 autres véhicules vont arriver à Tana et seront utilisés par les coopératives les plus méritantes », poursuit-il. Avant de continuer: « Cependant, ces nouveaux minibus vont être employés sur une nouvelle ligne qui va être connue d’ici peu, suite à une rencontre avec des responsables auprès de la CUA ». Cependant, le président de l’Uctu a été clair quant aux éventuelles hausses du prix du gasoil, en affirmant : « L’arrivée de ces nouveaux véhicules ne changera en rien le tarif du transport urbain car celui-ci restera toujours à 400 Fmg. Cependant, je précise bien, si le prix du litre de gasoil attend les 3000 Ar, nous seront obligés de réviser notre tarif ». En fait, selon lui, 65 % des recettes des transporteurs seraient consacrés au carburant. Et la question qui se pose est : que vont devenir les anciens taxis-be si au fil du temps, ils seront tous remplacés par ces nouveaux véhicules ?
Arnaud R.