
L’affaire opposant le journaliste Solofo Ranaivo, le mouvement « Mitaky Fitaterana Sahaza » et le duo conducteur-chauffeur du « taxi-be » de la ligne 161 continue. Prévu hier, le jugement concernant ladite affaire n’a pas pu être effectué. Interrogée sur les raisons qui ont poussé le renvoi Hilda Hasinjo, initiatrice du mouvement « Mitaky ny Fitaterana Sahaza » d’apporter des explications. « Les avocats de la compagnie d’assurances étaient absents. L’autre partie a donc demandé un renvoi pour une date ultérieure. Ce qui a été approuvé par les juges ». Ce qui constitue pour Hilda Hasinjo « une tentative pour les assureurs de mener une guerre d’usure dans le dessein de nous faire abandonner la lutte ». Affirmant avoir compris la pratique, le camp Solofo Ranaivo n’entend pas s’arrêter là. « Nous n’allons pas nous faire avoir par les assureurs et les responsables des coopératives. Nous allons engager un avocat pour nous défendre et nous allons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour que justice soit faite. Nous avons décidé d’être plus dans l’offensive car à ce rythme nous allons facilement perdre la partie » a lancé avec détermination Hilda Hasinjo. La décision serait également motivée par « la dégradation de la santé du journaliste Solofo Ranaivo ». Ce dernier souffrirait actuellement d’une certaine « complication causée par la violence de la chute ».
Sanctions. Des citoyens trancheraient pour des peines allant jusqu’à des emprisonnements fermes. Un juriste interviewé sur la question a fait savoir que le chauffeur et le receveur peuvent chacun encourir à « une peine d’un an d’emprisonnement » en plus des peines d’amendes. Les sanctions administratives, quant à elles, devraient aboutir au retrait soit du permis pour le chauffeur soit de la licence de circulation pour le véhicule. Bien sûr, des dédommagements seraient également au rendez-vous compte tenu de l’état de santé de la victime. Vivement critiqués, les transporteurs urbains devraient songer à une amélioration de leur qualité de service. Certes, des efforts ont été menés par les responsables auprès des coopératives, mais beaucoup restent encore à faire. Les services auprès des transports publics sont encore déplorables.
José Belalahy