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jeudi, mai 15, 2025
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Transport urbain : Les « tuk-tuk » bientôt à Tana ?

Les transporteurs en commun comme les taxis ou les taxi-be commencent à être frustrés par l’éventuelle arrivée des bajaj dans la capitale.     

Chaque jour, l’on voit de plus en plus de « Tuk-tuk » ou « bajaj » en vente dans la plupart des magasins à Antananarivo. Pourquoi a-t-on choisi de les vendre ici ? Est-ce pour qu’ils puissent devenir après quelques temps un nouveau moyen de transport à Tana, comme ce que l’on voit déjà dans les ex-provinces ? « Jusqu’ici, je n’ai pas encore eu d’autres idées en tête mais je les vends comme toutes les marchandises que j’ai toujours commercialisées », a confié un opérateur étranger. Jusqu’ici, rien n’est encore sûr, mais l’on ne cesse de recevoir des informations quant à leur éventuelle entrée dans la capitale pour s’ajouter, ou plus exactement, pour concurrencer les taxi-villes et les taxi-be. Si ce serait le cas, cela risquera de poser des problèmes à plus d’un. « Cela ne devrait surtout pas se faire car ils ne feront que mettre en péril notre gagne-pain déjà très mince, vu que ce seront nos clients qui vont être piqués en premier », s’insurge un chauffeur de taxi.

Néanmoins, l’existence de ces petits véhicules à trois roues dans la capitale comportera quand même certains avantages. Par exemple, ils feront gagner un peu plus de temps aux tananariviens pendant leurs déplacements, grâce à leur petite taille. Les frais de déplacement seront également moins chers que ceux des vrais taxis, car ils coûteront normalement 500 Ar par voyageur.

Dans les périphéries. Quand bien même, il faut dire que leur présence en tant que transporteurs en commun à Tana dérangera sûrement ceux qui sont déjà en place, surtout en termes de concurrence. En outre, comme dans les autres grandes villes, ils viendront en masse dans la capitale. Ce qui saturera encore plus la circulation déjà en difficulté. Par ailleurs, en termes d’insécurité, vu qu’ils ne comportent pas de portières, leurs voyageurs seront plus exposés aux pickpockets. « J’aurais du mal à monter sur ces petits engins vu la grande insécurité qui règne à Tana », a fait savoir une mère de famille. Ce ne sont là que les cotés négatifs de ce sujet. Mais si c’est bien étudié, leur existence à Tana pourrait être tournée aux avantages des tananariviens. « Ce serait bien si ces bajaj assureront les transports dans les lieux où les taxis et les bus ne peuvent pas accéder, comme dans les by-pass, dans les périphéries, etc. Comme cela, cette ville ne sera pas saturée », a confié un autre chauffeur de taxi à Tana. Quoi qu’il en soit, les responsables de la Commune Urbaine d’Antananarivo devront avoir leur mot à dire avant que ces tuk-tuk n’entrent à Tana.

Arnaud R.

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