Chacun maintient sa position. La divergence d’idées se constate chez les transporteurs en commun, notamment les membres de l’Uctu (Union des Coopératives des Transports Urbains) et l’Ucts (Union des Coopératives des Transports Suburbains). Ainsi, l’atmosphère était plutôt tendue à Ambodivona, hier, lors de la conférence donnée conjointement par les deux unions des coopératives et l’Agence des Transports Terrestres (Att). Une conférence qui s’est penchée, comme toujours, sur le souhait des transporteurs à afficher le nouveau tarif de 500 Ar en raison du retard des compensations de l’Etat. Ils ont de ce fait déclaré vouloir appliquer ce nouveau tarif dans le cas où l’Etat ne leur attribue pas les arriérés de compensation de 2015 et celles d’octobre – novembre de cette année.
100%. Par ailleurs, le Dg de l’Att, le Col Andry Rakotondrazaka d’apporter des explications sur le nouveau système de compensations proposé par son département, notamment la distribution des cartes TEV. «Mais en attendant que ce système soit à 100% opérationnel, nous allons continuer à attribuer les compensations forfaitaires», rassure-t-il. Une proposition qui ne semble pas convaincre l’Uctu, «par crainte de nouvelle technologie». «Faut-il rappeler que bon nombre des chauffeurs et des receveurs n’ont pas le niveau d’instruction requis pour utiliser ces cartes? Sans oublier l’inexistence des moyens de contrôle permettant de verifier les éventuelles magouilles qui pourraient se produire autour de l’utilisation de ces cartes», a déclaré Bernardin Andriambinintsolomora, président de l’Uctu. De leur côté, les membres de l’Ucts n’ont pas refusé l’utilisation de ces cartes électroniques mais ont insisté pour que l’Etat paye les arriérées de compensations afin d’éviter la hausse des tarifs.
Arnaud R.