Le travail des enfants à Madagascar reste une réalité. En cette Journée mondiale contre le travail des enfants, la question revient sur le tapis. Pour la Grande île en particulier, les pires formes de travail des enfants telle l’exploitation sexuelle à des fins commerciales, ou encore le travail dans le secteur minier informel, la mendicité forcée, et bien d’autres. Tous s’accordent à dire que la lutte contre le travail des enfants, notamment les pires formes de travail, ne saurait se faire, ne pourrait obtenir de résultats tangibles sans s’attaquer aux causes profondes, avec comme un des dénominateurs communs, la pauvreté.
Des programmes et plans d’action mis en œuvre dans le pays, en collaboration avec divers organismes, visent à améliorer la situation dans certains volets, notamment la protection des enfants et leur éducation. Travail de longue haleine, la lutte contre le travail des enfants reste un défi à relever à Madagascar. Selon les constats des acteurs engagés dans la lutte, les ressources consacrées à ce volet par les pouvoirs publics, ne permettent pas encore de s’attaquer efficacement au problème.
Hanitra R.