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vendredi, décembre 5, 2025
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Viols sur mineures : Trois fillettes, trois régions, le même cauchemar

En l’espace de quelques jours, trois cas d’agressions sexuelles sur des fillettes âgées de 12 à 14 ans ont secoué plusieurs régions de Madagascar.

Les faits. Le 27 novembre, près du village de Mahasoa, une enfant de 12 ans est violée par deux agresseurs en bordure de rivière dans le district d’Ivohibe. Totalement traumatisée, elle est hospitalisée à Ihosy, ses frais médicaux intégralement pris en charge par une élue locale. Les suspects sont appréhendés dès le lendemain.

Le même jour, à près de 400 kilomètres de là, le drame se répète à Ambatolampy. Une adolescente de 13 ans, renvoyée de son lycée pour indiscipline, ne rentre pas chez elle. Elle se réfugie dans la baraque de deux camarades de 16 ans. Retrouvée par les gendarmes, vêtue seulement d’un t-shirt et d’un slip, elle confie avoir subi des violences sexuelles, dont une pénétration vaginale. Les deux suspects sont écroués. La jeune victime, examinée au CHRD, est orientée vers un centre de rééducation à Antsirabe.

Deux jours plus tard, à Ambatomanoina dans le district d’Anjozorobe, cette fois-ci, une autre fille de 14 ans brise le silence. Elle révèle les viols répétés que lui inflige son beau-père depuis deux mois, au sein de son foyer. Sa confidence à une tierce personne conduit à l’arrestation immédiate de l’homme de 28 ans.

Contexte législatif

Ces trois affaires et les autres cas récents surviennent pourtant dans un contexte législatif qui s’est durci. En effet, le Code pénal malgache punit le viol de 5 à 10 ans de réclusion criminelle, peine portée de 10 à 20 ans lorsque la victime a moins de 14 ans. La loi n°2024-001, adoptée en février, introduit même la castration chimique ou chirurgicale pour les violeurs d’enfants. La loi de 2019 sur les violences basées sur le genre vise, elle, à mieux prendre en charge les victimes. Mais ces textes semblent buter sur une réalité accablante. Selon l’UNICEF, 11,5 % des filles et femmes de 15 à 19 ans à Madagascar ont subi des violences sexuelles. 30 % des cas aboutissent à des condamnations.

m.L

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