Dans son jardin, Tselatra a réussi à rallier ses inconditionnels. Le théâtre de verdure se prépare à un récital. Eric et sa bande font partie de cette génération du rock musical, textuel et accro à la réalité. Un éclair dans le ciel d’Antsahamanitra hier dans l’après-midi.
Le blues n’est jamais loin, quand la bande se met dans l’évangélique comme avec « Mibebaka ». Cependant, quand elle se lance sur les « Dame de nuit », « Diso ve aho », « Mbola ho avy », etc. la chaudière au pied de la scène bouillonne.
Les spectateurs aux longs cheveux et bottes de cuir font du « headbanging » confirmant ainsi que le concert est bien lancé. Du côté public, la moyenne d’âge semble balancer vers la quarantaine révolue. Tselatra est tout de même un produit de la fin des années ’80.
Bon gré mal gré, Antsahamanitra a été plus grand cette fois pour les chanteurs d’« Alondrano », une des meilleures ballades du rock malgache.
Maminirina Rado
