La présidente de l’Assemblée nationale, Christine Razanamahasoa persiste et signe en exigeant le respect de la Constitution. En marge de l’ouverture de la Session spéciale, le numéro Un de la Chambre basse a déclaré que la tenue de nouvelles élections à Tsimbazaza est quasiment impossible. « Cela doit être précédé par la destitution du Bureau permanent, pourtant, ce bureau ne peut être destitué qu’en cas de constatation de fautes graves suivie d’un vote des 2/3 des députés », a-t-elle soutenu. Et ce, conformément à ce qui est stipulé dans l’article 74 de la Constitution. Et la présidente de l’Assemblée de réitérer que « dans sa décision, la Haute Cour Constitutionnelle n’a aucunement proposé la destitution du bureau permanent. Au contraire, elle confirme son existence légale ». Contrairement aux informations véhiculées par le clan PMP donc, le Bureau permanent de l’Assemblée nationale ne pourra être destitué à la fin de cette session extraordinaire. D’après les informations, les députés MAPAR et ceux de la PMP ont déjà élaboré chacun, un projet de règlement intérieur. Christine Razanamahasoa a également laissé entendre que le Secrétariat du Bureau permanent en a proposé aussi. En tout cas, la présidente de l’Assemblée sonne les cloches. Elle n’entend apparemment pas se laisser faire. Les débats seront très animés du côté de Tsimbazaza.
Davis R