La énième session extraordinaire de l’Assemblée nationale s’est ouverte hier dans l’après-midi. L’adoption des trois projets de loi dont celui relatif au statut particulier d’Antananarivo figure à l’ordre du jour de la session. Certains députés semblent être réticents devant ce projet de loi après la décision de la Haute Cour Constitutionnelle qui a déclaré non conforme à la Constitution la loi déjà adoptée à l’Assemblée nationale lors de la dernière session extraordinaire. Dans son discours d’ouverture d’hier, le président de l’Assemblée nationale Jean Max Rakotomamonjy a sollicité la collaboration entre le gouvernement et les députés pour éviter tout éventuel blocage qui risquerait de porter atteinte au calendrier des Communales déjà fixé. Par ailleurs, contrairement aux précédentes sessions, l’homme au perchoir n’a pas touché mot des questions relatives aux 4×4 des députés. Jean Max Rakotomamonjy a plutôt évoqué les dégâts des intempéries auxquels le régime en place fait face jusqu’ici.
Amendements. A l’allure où vont les choses, le projet de loi sur le statut particulier d’Antananarivo sera adopté par les députés dans le délai fixé par le décret de convocation de la session extraordinaire de l’Assemblée nationale. Des amendements seraient cependant apportés. Ces amendements sont les fruits des rencontres que des responsables du ministère de l’intérieur et de la Décentralisation ont eues avec les employés de la Commune urbaine d’Antananarivo et les députés élus dans les six arrondissements de la Capitale. En tout cas, le chronogramme au début fixé par le gouvernement est maintenu. D’après ce chronogramme, le gouvernement envisage de faire adopter le projet de loi en question avant le 24 mars pour que le dépôt de candidatures aux Communales du 17 juillet puisse être ouvert le 25 mars.
R. Eugène