Trois anciennes ministres, Marie Michelle Sahondrarimalala, Mara Volamiranty Donna et Aurélie Marie Augustine Razafinjaratona, reprennent leurs fonctions de députées à l’Assemblée nationale à l’issue de la fin de leurs missions ministérielles.
Mandat de députés
Leur retour marque un nouvel équilibre dans l’hémicycle de Tsimbazaza et marque une étape importante dans la recomposition politique en cours depuis la mise en place des nouvelles autorités. Conformément à l’article 71 alinéa 2 de la Constitution et à l’article 51 de la loi organique n°2019-002 du 5 février 2019, « les députés nommés au gouvernement sont suspendus de leur mandat et remplacés temporairement par leurs suppléants ». À la cessation de leurs fonctions ministérielles, ils découvrent automatiquement leur mandat de députés. Les trois élus concernés reprennent ainsi l’ensemble de leurs activités parlementaires, des travaux en commission aux interventions en séance plénière.
Travaux législatifs
Le retour de ces députées expérimentées devrait renforcer les débats et améliorer le suivi des actions gouvernementales. Plusieurs dossiers étaient restés en suspens durant leur passage au sein de l’exécutif pourraient désormais avancer plus rapidement. À l’Assemblée nationale, l’enjeu reste de maintenir une continuité institutionnelle tout en assurant un contrôle efficace de l’action du gouvernement.
Responsabilité
Ces réintégrations interviennent également dans un contexte politique où les attentes en matière de gouvernance et de transparence sont élevées. Pour l’institution parlementaire, le retour de ces députés représente non seulement un apport d’expérience mais également une responsabilité accrue face aux défis actuels.
Recueillies par Nadia R.





