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jeudi, octobre 16, 2025
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Tsimbazaza : Siteny Randrianasoloniaiko, nouveau président de l’Assemblée nationale

Vote en cascade en moins de 24 heures à l’Assemblée nationale.

L’Assemblée nationale malgache a connu un véritable séisme politique hier. Tsimbazaza, à l’image du reste du pays, est en pleine recomposition.

Moins de 48 heures après la destitution du président de la République, les députés ont opéré un second bouleversement majeur en renversant le bureau permanent de la Chambre basse. Sur les 133 parlementaires présents, 127 ont voté pour la destitution, actant ainsi la fin d’une ère à Tsimbazaza et le début d’un nouvel équilibre des forces.

Deux noms

Ce vote, marqué par une participation massive des députés issus du groupe IRMAR, le camp politique fidèle à Andry Rajoelina, a mis en lumière l’ampleur des recompositions en cours dans la sphère institutionnelle. À peine quelques heures plus tard, la machine parlementaire s’est remise en marche pour élire un nouveau président. Dans l’après-midi, deux noms étaient sur la ligne de départ, notamment Siteny Randrianasoloniaiko et Ahmad, député élu à Mitsinjo. Mais les tractations politiques de coulisse ont rapidement rebattu les cartes. L’ancien président de la Confédération africaine de football s’est retiré, ouvrant un boulevard à l’élu de Toliara I.

Chute

Sans surprise, Siteny Randrianasoloniaiko a été porté au perchoir, avec 94 voix sur les 104 députés votants. L’ancien vice-président de l’Assemblée nationale et chef de l’opposition succède ainsi à Justin Tokely, en poste depuis le début de la législature de 2024. Ce basculement confirme la dynamique enclenchée par la chute du pouvoir exécutif. Les équilibres politiques se redessinent à une vitesse fulgurante. En prenant les rênes de l’Assemblée, Siteny Randrianasoloniaiko incarne désormais un nouvel ordre institutionnel. Longtemps perçu comme une figure d’opposition, il se retrouve propulsé au cœur du pouvoir législatif au moment où le pays traverse l’une des crises politiques les plus intenses de la dernière décennie. Cette élection marque le début d’un nouvel épisode dans la bataille pour le contrôle des institutions.

Rija R.

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1 COMMENTAIRE

  1. Quand est-ce que le nouveau régime va lancer un mandat d’arret international à l’égard des fuyards? Justice n’est pas vengeance.

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