Le parc national de Tsimbazaza sera l’un des centres de la coopération entre le gouvernement malgache, par l’intermédiaire du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique/PBZT et le gouvernement Japonais.
Une délégation japonaise constituée de représentant du Ministère Japonais de la Santé, du Travail et des Affaires Sociales, des représentants des zoos Sendai City et Kitakyushu City sont venus rendre visite au ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Une visite qui entre dans le cadre de la coopération entre le Japon et Madagascar et qui a pour objectif la promotion du parc de Tsimbazaza. Ce que Monique Rasoazananera, le Ministre de l’Enseignement Supérieur a tenu à marquer selon lequel la venue de la délégation consisterait surtout en un « échange entre les deux parties pour une meilleure promotion du parc ». Celle-ci devant se faire aussi bien par « la recherche que par l’augmentation du nombre des espèces enregistrées auprès du zoo ». Et elle de rappeler que le partenariat entre le gouvernement malgache et celui du Japon « n’en est pas à la première fois, plus particulièrement concernant la promotion et le développement du zoo de Tsimbazaza ».
Partage. La promotion dudit zoo se ferait donc par un échange aussi bien du point de vue technique que par les animaux devant être détenus dans les parcs. Sur ce dernier point, Monique Rasoazananera de rappeler « l’importance du respect des normes, particulièrement sanitaires, dans les transferts des animaux ». « Il faut que les deux parties soient vigilantes pour éviter les éventuelles épidémies ou infections. Ces derniers pouvant se transmettre à l’homme » a-t-elle affirmé. Avant d’ajouter que « la présence des représentants du ministère japonais de la Santé, du Travail et des Affaires sociales témoignerait de ce souci du respect des normes ». Le parc de Tsimbazaza étant l’un des hauts lieux de la richesse en biodiversité de la Grande Ile, il serait bon d’appuyer cette initiative qui tend à le promouvoir. Une promotion qui ne doit toutefois pas se limiter à la recherche et aux échanges. Le côté marketing doit également être considéré, car, on le sait tous, le parc manque cruellement d’actions dans ce sens.
José Belalahy