Le préfet de Tsiroanomandidy est cloué au pilori. Des maires dans le district réclament publiquement son départ à ce poste. Rien ne va plus entre le préfet et ces quelques maires qui veulent que le patron de l’administration locale plie bagage. Les élus reprochent à ce représentant de l’Etat de « favoriser la corruption » notamment en matière de « gestion des fiches individuelles de bovidés » dans le district de Tsiroanomandidy. Ce sujet divise beaucoup les responsables au niveau territorial et sert de prétexte aux maires de ce district pour fustiger la gouvernance du préfet et réclamer son départ. Le préfet est, à cet effet, en mauvaise posture dans sa circonscription. Au niveau du ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation, le cas devient préoccupant. Car il ne s’agit pas du premier cas qui a alerté les hauts responsables de ce département durant ces dernières heures.
Faute. Le cas Ikongo est un autre dossier qui tient en haleine les locataires de la Patte d’éléphant. Le limogeage du chef de district d’Ikongo n’a pas été apprécié par le syndicat des administrateurs civils. Les administrateurs civils syndiqués ont réagi quelques jours après la décision du conseil des ministres qui a mis fin au mandat de ce représentant de l’Etat à Ikongo. Ils estiment qu’aucune « faute » ne peut être attribuée à cet administrateur civil dans le cadre de la tuerie à Ikongo et réclament la reconduction de ce dernier à son poste. Ils n’adhèrent pas, à cet effet, à la mesure adoptée par l’exécutif pour donner suite à la mort de cette vingtaine de personnes dans ce fief de Brunel Razafintsiandraofa. Mais jusqu’à présent, le synad ne compte pas encore intensifier le sujet mais mène « pacifiquement » leur revendication.
Rija R.