Cette affaire qui occupe fortement la gendarmerie de la région Bongolava a débuté lorsqu’une jeune fille dénommée Valérie a été déclarée disparue depuis le 14 mai. Le 16 mai vers 16h, la brigade de la gendarmerie de Tsiroanomandidy a été informée par le père aumônier militaire de Tsiroanomandidy, accompagné par un individu habitant dans le fokontany et dans la commune rurale de Miandrarivo. Ces derniers se sont présentés au bureau de la brigade de la gendarmerie pour informer de la disparition d’une personne. La victime était la fille de celui qui accompagnait le religieux.
Les suppositions amènent à dire que la victime avait un correspondant non identifié sur son compte Facebook. Ce dernier l’aurait invité à faire un casting à une station-radio à Tsiroanomandidy. Cette dernière ayant accepté, le vendredi 14 mai, à 20h30, une moto est venue la récupérer à son domicile. Depuis, celle-ci n’est plus retournée à sa résidence. Le samedi 25 mai, le père de la fillette reçoit l’appel d’un inconnu, à partir du téléphone de Valérie, lui demandant une rançon de 10 000 000 d’ariary. Les ravisseurs ont exigé le paiement de cette somme à Analavory ou Ankadinondry le lendemain. Après concertation, une partie de la famille de la victime a donné son accord pour verser cette somme. L’autre partie, toutefois, a refusé de céder au chantage des malfaiteurs et a demandé l’intervention des forces de l’ordre sur cette affaire. Une réquisition du numéro du téléphone de Valérie a été faite par le groupe D’Appui à la Police Judiciaire (DAPJ) de Bongolava pour localiser et identifier le ravisseur. Jusqu’à ce jour, l’enquête suit son cours et la fillette reste introuvable.
T.M.