Le débat technique autour de la TVA de 20% sur les crédits bancaires, a mis à nu le niveau intellectuel d’une grande partie de la Chambre …basse.
« Tsy ampy solaitra »
Le manque de connaissances de la plupart des députés peut être écrit sur une …ardoise. En lettres majuscules ou plutôt minuscules si c’est par rapport à leur compétence ou plutôt incompétence à lire une loi de Finances. Dans le cas d’espèce, il s’agit de la LFI 2025 que la majorité parlementaire – au sens numérique et politique – a pris pour de l’argent comptant. Sans savoir qu’une TVA de 20% allait être appliquée sur les crédits bancaires. Avec tout ce que cela va avoir d’impacts sur la consommation et partant, sur la relance de l’économie. Il est loin le temps où le Programme des Nations Unies pour le Développement organisait des séances de formation sur la loi de Finances à l’endroit des députés. Le PNUD considérait peut-être que c’était de l’argent jeté par la fenêtre en voyant les élus de l’Assemblée nationale lever leurs mains comme un seul homme lors du vote d’adoption de la loi de Finances, du moment qu’elle ne touche pas à leurs intérêts. A propos, les députés ne paient pas d’intérêts pour le crédit des 4 x 4 acquis avec l’argent des contribuables. Voilà pourquoi, ils n’ont rien vu venir concernant la TVA de 20% qui alimente plus la polémique que les caisses de l’Etat dont les prévisions de recettes fiscales n’ont pas été visiblement atteintes. Et ce, malgré les redressements en cascade qui ne mettent par les sociétés et entreprises dans leur assiette. Au propre comme au figuré. A la différence des députés qui se soucient peu ou prou de ce qu’il y a ou de ce qu’il n’y a pas dans l’assiette du « vahoaka » dont ils sont les « solombava ». En effet, ils sont censés parler au nom de leurs électeurs, même si c’est grâce également à ces derniers qu’ils …mangent. Souvent à tous les râteliers.
R.O