
Depuis le début de l’alerte du samedi 21 mars à Tuléar, les premiers responsables de la ville, gouverneur, préfet, maire et directeurs régionaux n’ont pas cessé de se réunir au Camp Raveloson Mahasampo, pour prendre des mesures et préserver les Tuléarois de la pandémie COVID-19.
« Toujours zéro cas, ne veut pas dire dormir sur ses lauriers » dixit le gouverneur Tovondrainy Edally. Les voyages sur la RN7 vers Antananarivo sont toujours interdits sauf ravitaillement. Ces transports sont libres n’importe où. Il y a toujours des demandes fantaisistes qui arrivent au Centre de commandement. Les responsables de ce dernier restent inébranlables. Les taxi-brousses sur la RN9 vers le nord (Morombe) sont autorisés, de même que vers le sud. Toutes les radios et télévisions diffusant sur Tuléar répètent les mêmes gestes barrières de propreté et de distance à garder. Les journalistes accompagnent les responsables chaque fois qu’ils sont invités. Ils viennent au Centre de commandement opérationnel tous les jours à 17h30 pour se renseigner sur les dernières évolutions.
Un barrage sanitaire est installé à Andranomena, près de la station Galana à l’entrée de Tuléar. Tous ceux qui entrent et sortent sont contrôlés : température, nom, adresse. Un petit souci, quand même, dans toutes ces dispositions de surveillance. Des taxi-brousses bondés de voyageurs en provenance de Tuléar via l’Université de Maninday, passent devant les forces de l’ordre en faction à Andatabo pour éviter le barrage sanitaire d’Andranomena. Il fallait agir et trouver une solution, car c’est ainsi que le gouverneur Tovondrainy Edally tend à préserver la quiétude dont jouit, encore, la Ville du Soleil et ses environs.
Charles RAZA