Il avait dit que la guerre entre l’Ukraine et la Russie devait être résolue en 24 heures, puis il s’est ravisé durant la campagne électorale en parlant de quelques semaines. Mais son conseiller a affirmé que, pour lui, il s’agissait d’une priorité absolue. Aujourd’hui, alors qu’il est officiellement aux affaires, il montre sa détermination à régler cette question et donne des débuts de solution. Il l’a fait lors de sa première interview à la Maison Blanche. Il a même été menaçant vis-à-vis de Vladimir Poutine.
Un accord de paix difficile à trouver
Donald Trump a nommé un émissaire spécial chargé de résoudre le conflit entre la Russie et l’Ukraine. Il lui a donné cent jours pour y parvenir. Mais d’ores et déjà, il a commencé à parler de la méthode qui serait utilisée. Il appellerait les deux chefs d’État. Il leur intimerait de conclure un accord de paix. Il n’avait aucun doute sur la décision de Zelensky qui, dit-il, voulait cet accord, mais il avait des doutes à propos de Vladimir Poutine. Il a affirmé que si celui-ci refusait cet accord, il détruirait la Russie dont l’économie se trouve dans une mauvaise passe. Il a rappelé que son taux d’inflation est très élevé. Il a annoncé de nouvelles sanctions contre l’économie russe et donnerait à l’Ukraine plus que ce qui avait été offert jusqu’à présent. Mais le doute subsiste sur la portée de ces menaces alors que les Russes ont, jusqu’à présent, réussi à amoindrir l’effet des mesures prises à leur encontre. Dans ces conditions, les négociations devraient être très ardues. Les termes de l’accord seront difficiles à trouver. Le chef d’État russe avait affirmé qu’il était ouvert au dialogue. Cependant, les Ukrainiens sont décidés à ne pas céder facilement et à faire trop de concessions. Volodimir Zelenski a, en outre, demandé une force de maintien de la paix « d’au moins 200 000 hommes » au forum de Davos où il était présent.
Patrice RABE