L’optimisme du président américain est mis en avant par tous les observateurs depuis plusieurs jours à propos du conflit entre Israël et le Hamas. Il répète à l’envi qu’un accord sera conclu cette semaine, car Benyamin Netanyahou en a accepté plusieurs points. Il refuse, dit-il, toute dérobade et il sera très ferme envers ce dernier. Le Premier ministre israélien est arrivé hier à Washington et il continue à dire qu’il est décidé à arrêter la guerre alors que son armée continue ses opérations de bombardements sur Gaza.
Un accord de trêve que Trump veut imposer
Le Premier ministre israélien insiste sur le fait qu’un accord de trêve devrait être conclu à des conditions qu’il a acceptées. Son équipe de négociations, avait, dit-il, des instructions précises. Il arrive donc à Washington pour rencontrer Donald Trump qui va faire avancer les choses. La trêve de soixante jours que ce dernier propose est donc en bonne voie. Néanmoins, le Hamas a proposé des changements que le premier ministre juge inacceptables. C’est donc là que le bât blesse, mais des pourparlers vont continuer et les Qataris sont décidés à faire en sorte que les angles soient arrondis. Le principe est que l’on arrive à un cessez-le-feu suivi de ces deux mois de trêve et de la libération d’otages. On attend également le résultat de la rencontre entre le locataire de la Maison Blanche et le chef du gouvernement israélien. Le président américain est, semble-t-il, décidé à imposer cet accord qui lui semble indispensable après les deux mois de guerre à Gaza. Des observateurs estiment qu’il s’agit d’un accord beaucoup plus large qui est en train de voir le jour. Il veut remettre en place l’accord d’Abraham qui inclut l’Arabie Saoudite, le Qatar, les Émirats Arabes Unies et l’Egypte. Les propos de Donald Trump laissent penser qu’il veut arriver, coûte que coûte, à faire régner la paix dans la région. Les pays arabes sont tout à fait disposés à le suivre dans cette voie.
Patrice RABE