
CGHV s’allie aux autorités pour renforcer la sécurité à Volobe, condition essentielle à un développement durable. Ce partenariat vise à accompagner la transformation économique et sociale de la zone.
La mise en œuvre du projet hydroélectrique de Volobe amont amorce une nouvelle dynamique socio-économique dans la commune rurale d’Ambodilazana, dans la région Atsinanana. Consciente que le développement ne peut s’épanouir sans un environnement sécurisé, la Compagnie Générale d’Hydroélectricité de Volobe (CGHV) a fait de la stabilité sociale une priorité, selon ses dirigeants. Dans cet esprit, un protocole de collaboration a été signé entre la Préfecture de Toamasina, la Circonscription de la Gendarmerie, la Commune d’Ambodilazana et la CGHV. Selon les parties prenantes, l’objectif est de renforcer la sécurité dans cette zone stratégique où se concentreront les principales infrastructures du projet.
Étroite collaboration
Cet accord, signé en présence du préfet Cyrille Benandrasana, définit le rôle de chaque acteur. La Préfecture veille au respect du cadre légal et des droits humains. La Gendarmerie est chargée des actions de prévention, d’intervention et de renforcement des capacités des agents de sécurité villageois. La Commune met à disposition un hébergement pour les gendarmes déployés. Enfin, la CGHV fournit des appuis logistiques : deux motos, deux radios avec batteries et deux alcootests ont été officiellement remis aux forces de l’ordre. Pour le préfet de Toamasina, cet engagement commun « traduit concrètement le renforcement de l’État de droit. Le maintien de la sécurité publique est indissociable du développement socio-économique d’un territoire », a-t-il souligné. Même conviction du côté de la CGHV. Son directeur général, Rémy Huber, rappelle que si « la sécurité et la protection des citoyens relèvent de la responsabilité de l’État », l’entreprise entend rester un partenaire actif. « Le projet Volobe amont ne pourra réussir que dans un climat apaisé, fondé sur le dialogue et le respect des lois », a déclaré le DG de CGHV. Bref, le protocole d’accord signé marque une étape importante dans l’accompagnement de la transformation économique et sociale déjà amorcée par ce projet structurant.
Antsa R.
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