sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine de ce vendredi met extrêmement mal à l’aise les Européens et l’Ukraine. L’impression qui semble se dégager depuis le week-end dernier est que les deux dirigeants vont conclure un accord marginalisant totalement ces derniers et ne leur accordant aucune garantie de sécurité. C’est la raison pour laquelle les ministres des Affaires étrangères des 27 pays européens se sont retrouvés hier pour faire entendre leur voix avant la rencontre des deux chefs d’État.
Un accord pouvant se faire sur le dos de l’Ukraine
Une déclaration commune entre les dirigeants français, italien, allemand, finlandais, polonais et la présidente de la Commission européenne est venue, le week-end dernier, rappeler que l’Ukraine était libre de choisir son destin. Pour renforcer cette position qui a été exprimée, la réunion des ministres des Affaires étrangères a permis de montrer que l’Europe entendait peser sur les décisions prises lors de ce sommet du 15 août . Ces derniers ont réaffirmé que « Le droit international est clair : tous les territoires temporairement occupés appartiennent à l’Ukraine ». Ils ont été très fermes à propos d’un éventuel échange de territoires et ils ont exhorté les États-Unis à « faire pression sur la fédération de Russie ». Cependant, le point de vue américain semble totalement différent. Le président américain est pressé de conclure un accord avec son homologue russe. Il veut que Zelensky accepte le principe d’un deal à propos des territoires. Il est décidé à y arriver. Il a affirmé qu’il rencontrerait les Européens et le président ukrainien après l’entrevue de vendredi. Il a laissé entendre qu’il pourrait se désengager totalement du dossier ukrainien et qu’il dirait alors: « bonne chance, continuez à vous battre ». Les observateurs ne sont plus tellement dupes de l’attitude du locataire de la Maison Blanche répétant sans cesse que « ce n’était pas sa guerre, mais celle de Joe Biden ».
Patrice RABE
Trump est capable de faire un bébé de tout le monde pour déclarer ensuite qu’il n’a pas fait exprès.
Si Trump veut être considéré par Poutine, il lui faudra prendre sans délai des mesures concrètes et drastiques à l’égard de l’état génocidaire d’Israël.
Pour le reste,Trump aime jouer à la comédie plutôt burlesque.