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dimanche, juillet 27, 2025
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Un avenir qui n’est pas écrit

Peut-on transposer à Madagascar le schéma de la prochaine élection présidentielle française ? Il n’en est bien sûr pas question car le contexte n’est absolument pas le même. Mais ce qui se passe en France montre que rien n’est prévisible dans le domaine de la politique et que ceux qui sont favoris peuvent connaître la disgrâce des électeurs.

Un avenir qui n’est pas écrit

A Madagascar, le régime semble totalement maître du jeu. C’est lui qui décide des règles malgré le rappel à l’ordre du CENI qui reste ferme sur la tenue des élections présidentielles en 2018. Le milieu politique bruit de plus en plus régulièrement de la décision de reculer l’échéance en 2019, mais aucune déclaration officielle n’a été faite dans ce sens. Il ne s’agit donc que de rumeur, mais elle n’est pas tout à fait innocente. Ceux qui sont au pouvoir ont la possibilité de manœuvrer comme bon leur semble et établir un échéancier qui leur permet de dérouler leur plan. Leurs adversaires ne comptent bien sûr pas les laisser faire et dénoncent les abus qu’ils constatent. Les dirigeants restent sourds à toutes ces remarques et agissent comme si de rien n’était. Les affaires qui, dans un véritable Etat de droit, auraient provoqué une remise en question sont enterrées. Ou plutôt, voient la condamnation de menus fretins. En matière de trafic de bois de rose, l’arrestation de plusieurs personnes a fait l’objet d’une certaine publicité, mais ne s’agit-il pas de l’arbre qui cache la forêt ? L’opinion malgache est pour l’instant anesthésiée car la population est préoccupée par la lutte pour la survie. Mais on se prend à espérer qu’elle se réveillera un jour pour demander des comptes. On se prend à rêver qu’elle se dressera comme les Français qui n’ont pas admis que l’un de leurs hommes politiques, candidat à l’élection présidentielle, ne soit pas d’une probité exemplaire. Celui qui pensait que le fauteuil présidentiel lui était déjà acquis a perdu une grande partie de son crédit. A Madagascar, un tel scénario n’est pas envisageable pour le moment. Mais comme on dit toujours, l’avenir n’est pas écrit.

Patrice RABE

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