Pendant les quatre prochains jours, la capitale sera l’épicentre des débats citoyens de la région australe. Le Forum de la société civile d’Afrique australe (CSF 2025) réunira, depuis hier et ce jusqu’à vendredi 22 août, organisations communautaires, syndicats, universitaires, ONG, institutions politiques et partenaires au développement, autour d’un thème « Revitalizing the SADC We Want » ou « Revitaliser le SADC que nous voulons ».
Organisé par l’Alliance Pact of SAf-CNGO, la SATUCC et la FOCCISA, ce rendez-vous est présenté comme « le plus grand espace d’échange entre la société civile et les dirigeants politiques de la région ». Il s’agit, selon les organisateurs, de repositionner les acteurs civils dans un contexte régional et mondial en pleine mutation. La pauvreté persistante, le chômage massif des jeunes, les effets du changement climatique et le rétrécissement de l’espace civique continueront de dominer les discussions. Ces défis contrastent avec des avancées institutionnelles, telles que la transformation du Forum parlementaire de la SADC en véritable parlement régional, ou encore l’adoption de stratégies régionales contre les violences basées sur le genre et pour la promotion de la paix et de la sécurité. « Le CSF 2025 sera une opportunité cruciale pour réfléchir à notre posture stratégique, renforcer nos alliances et amplifier la voix citoyenne sur l’intégration économique, la justice sociale et la gouvernance démocratique », précise-t-on.
Les organisateurs rappellent que la région reste confrontée à une structure économique profondément inégalitaire et à une culture politique souvent marquée par l’exclusion et la violence. Les réformes engagées pour démocratiser les systèmes politiques et rendre les économies plus inclusives n’ont produit que des résultats limités. L’Afrique australe demeure l’une des régions les plus inégalitaires du monde, où la majorité de la population vit encore dans la pauvreté. Afin de préparer les débats, des consultations nationales sont prévues à Madagascar et dans plusieurs États membres. Ces travaux seront suivis de rencontres avec le secrétariat de la SADC, le forum parlementaire et les partis politiques de la région. Le Forum adoptera un format interactif associant cafés thématiques, tables rondes, panels d’experts et séances plénières pour favoriser une participation inclusive et constructive.
Les discussions porteront d’abord sur la démocratie et la gouvernance, avec une attention particulière à la lutte contre l’érosion des normes démocratiques, à la défense de l’intégrité électorale et à la promotion d’une lutte efficace contre la corruption. Elles aborderont ensuite l’intégration économique et le commerce, en mettant en avant la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine, la justice fiscale et la nécessité d’une gouvernance économique participative.
La dimension des droits humains et de la justice sociale occupera également une place centrale, avec un accent sur les droits de l’enfant, l’égalité de genre, l’accès équitable à la justice et l’amélioration de la responsabilité sociale dans les secteurs de la santé, de l’éducation et de l’agriculture. Le Forum mettra aussi en avant la question de la justice climatique et de la transition énergétique, afin de renforcer la participation citoyenne aux politiques climatiques, de promouvoir la résilience communautaire et de développer la coopération transfrontalière en matière d’adaptation. La durabilité de la société civile sera discutée à travers la recherche de financements innovants, le renforcement de la résilience des réseaux associatifs et l’amélioration de la coordination régionale.
Rija R.
Mais quelle « SADC » est ce que vous voulez donc? Je ne vois que de despotisme et de la médiocrité parmi ses membres, ceux qui restent assis sur leur acquis et se grattes les fesses.
Les Sudaframcaones démontent leur « Jirama », les Malgaches l’ont déjà décaler en démontent la leur, l’Angola diverses ses richesses de pétrole dans des comptes occultes de la planète, et tous font une belle photo de la famille ensemble?
Hey, ho, pourquoi vous voulez que j’investisse dans ce tas de fumiers? Je ne cherches pas d’investir dans le champagne et la gueule des bois de vos dirigeants.
Chercher pourquoi.