Le collectif des candidats annonce qu’il tiendra un meeting, vendredi prochain au palais des sports. C’est une nouvelle démarche qui est engagée par ces dix candidats qui essaient de s’affirmer après la mise en échec de toutes leurs tentatives de faire entendre leurs doléances. Une demande d’autorisation d’organiser ce rassemblement va être déposée au bureau du préfet. Nul ne sait quelle réponse y sera apportée.
Un meeting qui peut : poser problème
Le collectif des candidats après tous les refus qu’il a enregistrés ces derniers temps s’est dit prêt à aller de l’avant. Il avait dit qu’il allait en faire une ce mercredi. Néanmoins on sait déjà qu’il a l’intention de tenir un grand meeting au palais des sports vendredi. L’annonce devrait faire son effet et elle a un certain poids en matière de communication. Cependant après toutes les déclarations faites par les autorités pour empêcher des troubles à l’ordre public, on se demande si le rassemblement sera autorisé. Pour ne pas déroger aux règles, une demande sera déposée auprès du préfet d’Antananarivo. On connaît les préjugés qui accompagnent ce genre de démarche. A présent , cependant, le contexte est différent. On est en période préélectorale. De grands meetings ont eu lieu auparavant sans qu’il y ait eu de problèmes. Le processus électoral est accepté par tous et il devrait être respecté. Le collectif des candidats est en train de pousser ses pions et de prendre à témoin l’opinion. Une mission de l’ONU va venir et pourra se rendre compte de la situation durant cette période préélectorale. La tension ne doit plus être de mise.L’apaisement est nécessaire. Tout le monde attend que les événements se déroulent sans aucun problème. Les jours à venir peuvent être cruciaux. Le bon sens va certainement primer. Le dialogue permettra d’éviter tous les malentendus.
Patrice RABE
Le régime est au pied du mur et le préfet de police sera mis devant ses responsabilités . Il est question d’un droit élémentaire de la liberté de réunion durant la période pré-électorale . L’opinion , la société civile et la communauté internationale seront pris à témoin surtout les règles ont été respectées à la lettre ! Ce pays n’appartient pas ni au TGV ni à Mamy Ravatomanga ! L’armée a intérêt à jouer calmos . On verra bien IZA NO TENA MATAHOTRA FIFIDIANANA !