Les efforts pour une meilleure gestion et coordination des aides publiques au développement sont de mise au sein du ministère de l’Économie et des Finances. Ce département-clé de l’économie a organisé, avant-hier, et en partenariat avec le PNUD, un atelier de présentation et de sensibilisation sur l’Aid Management Platform.
Tableau de bord. Plus connue sous le sigle AMP, cette plateforme, dont la gestion et l’administration est assurée depuis 2022 par le ministère de l’Économie et des Finances, dispose d’une importance particulière, dans la mesure où elle gère la base de données qui centralise toutes les informations sur les aides publiques au développement. En tant que seule source officielle des données sur l’APD de la Grande-île, l’AMP permet au gouvernement malgache et aux partenaires techniques et financiers de disposer d’un tableau de bord pour la gestion de l’aide pour une meilleure planification de leurs interventions ainsi que pour le suivi et évaluation des projets et programmes sur financement extérieur. L’AMP renferme notamment les informations qualitatives et financières sur tous les projets et programmes financés par l’APD avec le maximum d’exhaustivité et de fiabilité.
Nombreux avantages. Durant la cérémonie d’ouverture de l’atelier de sensibilisation qui s’est déroulée au Carlton, la ministre de l’Économie et des Finances Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison a retracé l’historique de l’AMP et mis en lumière ses nombreux avantages pour la gestion et la coordination de l’aide publique au développement. Elle a vivement encouragé l’ensemble des parties prenantes à s’engager activement pour garantir une mise à jour régulière de la base de données. Cet engagement est essentiel pour renforcer la transparence de l’aide. Grâce à cette collaboration, l’AMP pourra en effet devenir un véritable levier stratégique pour maximiser l’efficacité des interventions des PTF. Plusieurs départements ministériels, des représentants d’ambassades et de partenaires techniques et financiers ont participé à cet atelier de sensibilisation qui témoigne de la volonté des autorités de gérer l’aide publique au développement d’une manière plus efficace et plus efficiente. Un processus qui arrive à point nommé quand on sait qu’en 2025, Madagascar procédera à un suivi du partenariat mondial qui aura besoin des données qui seront fournies par l’AMP.
R.Edmond.