La nouvelle est tombée dans le milieu de la journée d’hier. Le président Emmanuel Macron a été testé positif à la Covid-19 . La nouvelle a fait petit effet et elle a été reprise par toutes les chaînes d’information française qui lui ont sacré toute l’après-midi et la soirée. Mais finalement, en cette période d’épidémie, cette information n’a pas de quoi surprendre, elle est même banale. Le chef de l’État français n’est pas le premier dirigeant à être contaminé. La liste de ceux qui ont été atteints est assez longue et tous se sont rétablis. Mais l’étonnement a été de courte durée et aucune exagération n’a été constatée. Le soufflet est très vite retombé. Il n’y a eu aucune désorganisation à la tête de l ‘Etat français.
Un président aussi vulnérable
Que ses concitoyens
Le président Emmanuel Macron a été testé positif à la Covid-19, a annoncé un communiqué de l’Elysée. Après les premiers affolements dans les rédactions, le ton des chroniqueurs est devenu plus calme. Le chef de l’État français a été contaminé comme tout citoyen malgré les précautions qu’il a prises. Avant lui, Boris Johnson, Donald Trump ou Bolsonaro ont été contaminés. Ils ont été soignés et guéris. Le président français a été mis en isolement tout comme le Premier ministre et toutes les personnes qui ont été à son contact. Les chefs d’État européens qui ont déjeuné avec lui lundi ont aussi été mis en isolement. Emmanuel Macron n’est pas gravement malade, il a une constitution robuste et il sera bien soigné. Les Français s’aperçoivent qu’il est comme eux et qu’il est tout aussi vulnérable. C’est au nom de la transparence que la nouvelle a été annoncée. Il est loin le temps où le président Pompidou refusait qu’on parle de sa santé alors qu’il était presque à l’agonie ou celui de la dissimulation du cancer du président Mitterrand. Aujourd’hui, cette annonce de la contamination d’Emmanuel Macron a finalement de quoi rassurer l’opinion. Ce dernier va continuer à assurer ses fonctions et on pourra suivre l’évolution de son état de santé. Les affaires de l’État n’en souffriront pas.
Patrice RABE