Plusieurs quartiers d’Antananarivo sont encore plongés dans l’obscurité en raison des pannes électriques imprévisibles. Outre les défis liés à la production pour répondre à la forte demande sur le RIA (Réseau interconnecté d’Antananarivo), la fragilité des infrastructures de distribution favorise également les coupures. Selon la Jirama, un transformateur situé à Ivandry a été endommagé, entraînant une coupure de courant dans les zones avoisinantes, hier. Ce transformateur a été transporté à l’Atelier Transfo de la société d’État à Analamahitsy pour réparation. Une fois les travaux terminés, le transformateur a été réinstallé à Ivandry et l’alimentation électrique rétablie.
Généralisée. Cette coupure survient dans un contexte où les coupures d’électricité se multiplient à travers la capitale, de jour comme de nuit. La situation est exacerbée par une baisse de production des centrales hydroélectriques, due à un déficit pluviométrique. Ce phénomène n’est pas isolé, car la crise énergétique touche plusieurs pays d’Afrique. Face à ces défis, le Sommet africain de l’énergie, prévu à Dar es Salaam les 27 et 28 janvier 2025, se veut un point de convergence pour des solutions durables. La Mission 300, lancée par la Banque mondiale et la Banque africaine de développement, ambitionne de fournir de l’électricité à 300 millions de personnes en Afrique d’ici à 2030, en combinant infrastructures traditionnelles et solutions hors réseau, afin de toucher toutes les zones, même celles qui sont enclavées.
Antsa R.
