Les yeux de nombreux amoureux du ballon rond ont été braqués sur la cérémonie d’ouverture de la Coupe du monde 2022 au Qatar et se sont figés, en suivant le match Équateur-Qatar. Le spectacle fut grandiose et a permis aux millions de téléspectateurs d’oublier, l’espace de quelques heures, les grands problèmes que connaît le monde actuel. Ces moments magiques ne peuvent, cependant, pas éclipser la tension très vive qui règne sur le plan international et les séquelles du changement climatique. Alors que la Coupe du monde débute en fanfare, la COP 27 s’est terminée samedi dernier sur une note d’espoir, la bravade du leader Nord-coréen procédant à un tir de missile a ravivé l’inquiétude des nations qui se trouvent aux alentours.
Un week-end où la situation est contrastée
Les observateurs de cette COP27 à Sharm El Sheik avaient fait part de leur pessimisme dès le début, en disant que cette conférence ne serait pas différente de celles qui l’avaient précédée. Ils doutaient de la volonté des décideurs de prendre des mesures efficaces pour lutter contre le changement climatique. Les scientifiques ont adopté un ton alarmant et ont mis tous les dirigeants devant leurs responsabilités. La constitution d’un fonds destiné aux pays pauvres pour les aider à lutter contre les bouleversements climatiques avait déjà été préconisée auparavant, mais les promesses faites ont été lettre morte. Lors de la clôture de cette COP27, samedi soir, le ton est devenu plus sérieux et des engagements ont été pris dans ce domaine. Les résolutions devront, cette fois-ci, être appliquées par les grandes nations industrialisées. Un certain optimisme régnait dans les travées de la salle de conférence lors de la clôture officielle. Sur le plan international, la situation s’est brusquement aggravée quand la Corée du Nord s’est signalée par un tir de missile stratégique qui a survolé le Japon et s’est abîmé au large de ses côtes. Les géo-politologues ont signalé que le leader nord-coréen voulait montrer qu’il avait une certaine capacité de nuisance et qu’il ne fallait pas le négliger. C’est un week-end plein de contrastes que l’on vient de vivre et on peut voir que la situation actuelle est très mouvante. L’avenir n’est pas écrit.
Patrice RABE
