L’affaire qui implique Romy Voos Andrianrisoa, l’ex-directrice de cabinet de la Présidence de la République a dans la sidération le monde politique malgache. Bien que les faits relatés soient graves, les réactions entendues ont été extrêmement mesurées, aucun avis n’ayant été émis sur le fond. La réaction de la Présidence de la République a été immédiate puisque la jeune femme a été démise de ses fonctions, la décision étant somme toute normale, mais elle ne dissipe cependant pas l’immense malal’annonçant ise ressentie pour qui la nouvelle a fait l’effet d’une douche froide. Cette dernière semblait s’être remise de l’émotion causée par les différents scandales qui avaient éclaté ces derniers mois, elle est maintenant perturbée par cette affaire qui éclabousse, quoique l’on dise ; le plus haut sommet de l’État.
Une affaire dont on ne connaît pas le fond
Mme Romy Voos Andrianarisoa et Philippe Tabuteau ont été interpellés à Londres par le National crime agency, une agence britannique spécialisée dans la lutte contre le crime organisé. Le Financial Times qui rapporte la nouvelle dit que le motif de leur arrestation est une « suspicion de demande de pot de vin » faite à la société minière Gemfields pour l’obtention de licences. Ils ont donc été inculpés et placés en détention provisoire en attendant leur procès qui aura lieu, apprend-on, le 8 septembre. L’information a fait le tour des réseaux sociaux et a été reprise par la presse internationale. L’implication de la directrice de cabinet du président de la République a été soulignée, lui donnant encore plus d’impact. A Madagascar, la nouvelle a fait l’effet d’une bombe. Elle a provoqué l’embarras de la présidence de la République. Le limogeage de la directrice de cabinet a été décidé et le communiqué l’annonçant a précisé que « le chef de l’Etat reste fermement attaché à la notion d’éthique dans la conduite des affaires de l’État et à lutter contre la corruption sous toutes ses formes ». Des personnalités politiques ont fait remarquer que Mme Romy Voos Andrianarisoa était une des collaboratrices les plus importantes du président de la République. Néanmoins, ces politiciens se sont gardés de se prononcer sur le fond de l’affaire car c’est l’enquête en cours qui permettra de connaître la vérité.
Patrice RABE
Le fond de l’affaire c’est une corruption ACTIVE donc un flagrant délit avec tentative d’extorsion fonds et de pot de vin concernant les licences d’exploitation en vue d’une société dénommée GIEMFIElDS déjà implantée à Madagascar . Le Financial times est un journal côté et le NCA ne rigole pas avec de telles malversations . Rainilainga ne sortira pas grandi de cette affaire quoique disent ces courtisans et toute manœuvres de diversion et autres manipulations ne prendront pas auprès d’une opinion écœurée !