Dans un paysage technologique encore largement dominé par les solutions étrangères, certaines entreprises malgaches tracent leur propre voie. C’est le cas d’ASYNC, un logiciel de gestion développé localement, qui s’impose parmi les grands comptes à Madagascar.
Conçue par une équipe malgache, ASYNC mise sur la légèreté et l’optimisation. Sa configuration permet une installation sur des serveurs légers, voire sur un simple ordinateur portable, sans compromis sur les performances. Une flexibilité qui séduit.
Aujourd’hui, la solution est déployée dans plusieurs secteurs clés : agroalimentaire, grande distribution, industrie cosmétique, artisanat, zone franche, santé privée, centres d’appels, audiovisuel, entre autres. Plusieurs de ces structures comptent plus de 1000 employés et affichent des volumes d’activités conséquents.
Leurs dirigeants évoquent un virage technologique nécessaire, motivé par le besoin d’efficacité, de performance, d’agilité et surtout de proximité.
« Nous avons longtemps utilisé un logiciel étranger, mais il était trop lourd. Les équipes passaient plus de temps à contourner les fonctionnalités qu’à travailler », confie un dirigeant d’une société agroalimentaire.
Un autre, à la tête d’une industrie de transformation, évoque les limites des solutions importées : « Chaque développement spécifique prenait des mois, avec des coûts en devises peu adaptés à notre réalité. Avec une solution locale, nous avons gagné en réactivité et en accompagnement. »
Au-delà des gains techniques, ce choix traduit une évolution dans les mentalités : de plus en plus de décideurs s’orientent vers des solutions “Vita Malagasy”, non seulement par nationalisme, mais par souci d’adéquation aux réalités du terrain — un besoin de plus en plus difficile à satisfaire avec des outils standardisés venus d’ailleurs.
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Je suis complètement d’accord. Il faut promouvoir le VITA MALAGASY. C’est notre seule issue, enfin, si on veut sortir de cette pauvreté.