A un peu moins de trois semaines de la célébration de la 63e année de l’Indépendance, on ne sent pas cet enthousiasme et cette fierté qui devraient marquer cet événement. Les difficultés rencontrées par les Malgaches au quotidien en sont certainement la raison. On sent une certaine lassitude dans les esprits, accaparés par la survie. Certains s’alarment de la réticence d’une partie de la population à pavoiser les façades de leurs maisons aux couleurs nationales, mais c’est un ensemble de facteurs qui l’explique. Ils sont surtout socio-économiques.
Une atmosphère de fête à retrouver
Les Malgaches n’ont peut-être jamais connu un début de saison hivernale aussi pénible. Outre une baisse des températures dramatique, ils sont confrontés à cette hausse du coût de la vie qu’ils ne peuvent pas compenser par un salaire décent. On sent qu’ils n’ont pas la tête à faire la fête. Les autorités n’ont pas commencé, elles non plus, à lancer le programme des festivités qui vont marquer la célébration de ce 63e anniversaire de l’Indépendance. Le chef de l’État a voulu réveiller le sentiment patriotique des Malgaches en leur demandant de pavoiser les façades de leurs maisons aux couleurs nationales. On a commencé à voir des marchands de drapeaux dans les rues, mais ils ne semblent pas avoir eu beaucoup de succès à cause du prix de leurs étendards. Ceci explique certainement, entre autres, les raisons de cette mévente. Le contexte qui ne permet pas non plus d’encourager les citoyens à se sentir concernés par une fête où l’allégresse sera peut-être factice. L’atmosphère politique joue un rôle important, les rivalités qui s’exercent à l’approche des élections mettent à mal cette sérénité pourtant nécessaire durant cette période de fête. Les circonstances ne semblent pas la favoriser. On est au début du mois de juin et il reste encore une vingtaine de jours pour préparer des festivités dignes de ce nom. Malgré la conjoncture, il est possible de retrouver cet élan de fierté qui semble avoir disparu.
Patrice RABE
Tout cet ensemble mérite- t’il pas une connotation ludique ?
Victor Hugo :
« Le coeur a ses bonheurs, l’estomac, ses misères. »
Charles Aznavour :
» mes emmerdes. »
Stromae :
» Il est où le bonheur ? Il est où ? »
STAR:
» Soa ny fiarahantsika! »
SURFS:
» Café, Vanille ou Chocolat »
Victor Hugo :
» Ceux qui vivent sont ceux qui luttent.
Ainsi va la vie. Toujours Garder le LA.
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Si les joints ne vous suffisent plus il y a les RÔRÔ » manarapenitra » qui vont envoyer au 7e ciel des Lambo sauvages , J’AIME !