C’est sur les actions sociales que le chef de l’État porte son action pour essayer de réduire l’effet désastreux sur l’opinion publique des tensions ayant surgi ces derniers temps. Des annonces ont été faites et elles attendent de se concrétiser. Le fonds d’urgence sanitaire va devenir réalité après la signature de l’accord de son octroi par le chef de l’État, et la fourniture de branchements « mora » de la Jirama pour les familles vulnérables, a été décidée. Son exécution est attendue par ces dernières. La communication de ces actions qui est très bien faite permet au Président de marquer des points dans l’opinion.
Une bonne gouvernance pour la conduite de l’État
Gouverner est difficile et les meilleures intentions du monde se heurtent toujours aux obstacles qui se dressent sur la route du dirigeant. La bonne gouvernance est nécessaire, mais elle demande une volonté sans faille pour pouvoir l’appliquer. Le pouvoir actuel est en train de tendre vers son accomplissement, mais il a dû tatonner pendant ses deux premières années d’exercice. A présent, il essaie de rattraper le temps perdu. Il compte, durant les deux dernières années lui restant, réaliser des actions de développement pour convaincre une opinion publique parfois sceptique. Il commence à réaliser certaines promesses faites. La population en prend acte. Les annonces faites auparavant ont été nombreuses et beaucoup d’entre elles n’ont pas été suivies d’effet, mais la présentation de réalisations lors des derniers déplacements présidentiels est d’un excellent effet. Néanmoins, dans le même temps des interpellations faites par des citoyens qui estiment être laissés pour compte, viennent ternir le spectacle de ce beau tableau présenté. L’impression pénible de voir des revendications pourtant légitimes ignorées provoque un certain malaise. Le pouvoir actuel sait rectifier le tir quand cela est nécessaire. Il a pris ses responsabilités en limogeant le directeur de la Jirama. L’opinion attend d’autres décisions pour qu’une bonne conduite des affaires de l’État ait lieu.
Patrice RABE
