La détermination des manifestants de la GEN-Z ne semble pas faiblir, mais comme on l’a vu samedi dernier, ils sont systématiquement dispersés par les forces de l’ordre qui ne manifestent aucune mansuétude à leur égard. Les partisans du régime sont, eux aussi, sortis dans la rue, mais n’ont pas été traités aussi durement que leurs adversaires. Néanmoins, on ne sait pas quel effet cela aura sur l’opinion publique qui n’a pas été très convaincue par les slogans écrits sur leurs pancartes. Cette démonstration des supporters du régime va-t-elle peser sur le cours des événements ? Le noyau dur de la contestation n’entend pas en tout cas arrêter ses descentes dans la rue.
Une contestation qui n’est pas prête de s’arrêter
Le président de la république a essayé de reprendre la main et a reçu à Iavoloha les différents acteurs de la vie sociopolitique et socio-économique de la nation. Il leur a réitéré qu’il cherchait l’apaisement et leur a assuré sa volonté de trouver des solutions aux problèmes du pays. Il a entamé avec eux un dialogue qui se voulait constructif. Ses interlocuteurs ont pris acte de son envie de sortir de la crise profonde traversée par le pays. Les résultats de ces rencontres ne peuvent cependant pas se mesurer pour l’instant car on ne sait pas sur quoi elles vont déboucher. Tout le monde attend les décisions qui devraient être prises après ces entretiens. Chacun préfère rester prudent sur la suite qui leur sera donnée. La contestation des GEN-Z et de ceux qui les suivent ne semble pas faiblir. A Tana, malgré l’emploi systématique de grenades lacrymogènes, les manifestants sont décidés à poursuivre leur mouvement. Aujourd’hui, ils vont de nouveau descendre dans la rue et ont dit qu’ils continueront à dénoncer tous les dysfonctionnements du régime. Les forces de l’ordre ont durci leur répression et n’entendent pas leur laisser le champ libre.
Patrice RABE
Une » démonstration de force » pitoyable des Foza oranges signant un fin de règne et surtout la peur a changé de camps . Honte à tous ceux qui ont accepté de rencontrer un Rainlainga qui brutalise férocement son peuple et qui a du sang sur les mains !