L’accalmie de la période d’un an et demi due à la crise de la pandémie de Covid-19 n’a finalement été qu’une illusion. La mise à l’arrêt forcé de toutes les industries responsables des rejets de gaz à effet de serre fut bénéfique pour la préservation de la planète et le ralentissement du réchauffement climatique a été salué par tous les responsables soucieux du bien-être de l’humanité. Avec le retour à la normale, on est revenu en arrière. Les activités économiques ont retrouvé leur niveau d’avant la crise et elles ont même eu tendance à croître. Cette COP 26 doit remettre les pendules à l’heure et harmoniser les positions de tous les pays de la planète pour arriver à faire baisser de manière significative la quantité de gaz à effet de serre rejetés par les grands pays pollueurs.
Une COP 26 pour faire avancer les choses
La Chine et les Etats-Unis sont les deux plus grandes puissances économiques du monde et leur rivalité les pousse à une compétition sans merci qui fait fi du respect des normes climatiques. Les Etats-Unis sous la présidence de Donald Trump s’étaient retirés des accords de Paris et ils y sont revenus après l’élection de Joe Biden. Mais les Américains n’ont pas été aussi accommodants que les autres nations l’espéraient. Le concept de préservation de leurs intérêts a été essentiel pour eux. Leur rivalité avec la Chine a primé. Cette dernière qui n’est pas partie prenante dans les accords des différentes COP a, quand les conditions le lui ont permis, repris son expansion économique. Elle n’a pas encore retrouvé sa puissance d’avant la pandémie, mais elle a commencé à retrouver une certaine croissance. Elle redevient le pays pollueur le plus responsable du réchauffement climatique. A Glasgow, son représentant refuse les accusations qui sont proférées à son encontre. La plupart des pays veulent que les promesses faites à Paris soient tenues d’ici 2030 et atteindre la neutralité carbone en 2050. Il y a, cependant pour l’instant, loin de la coupe aux lèvres. La question des 100 milliards de dollars pour financer la transition écologique est elle aussi en suspens. Les négociations sont parfois très âpres pour que cette COP 26 ne devienne finalement pas une coquille vide.
Patrice RABE