Un peu plus de deux mois après que le verdict des urnes est tombé, le blocage politique est patent en France. Aucune nomination, par le président Emmanuel Macron, d’un Premier ministre n’a eu lieu et le pays se trouve dans un état d’attentisme qui peut s’avérer grave s’il perdure. Le chef de l’État en est parfaitement conscient et après le premier cycle de consultations des chefs de partis politiques, il en a entamé un second et affirme que la situation actuelle ne durera pas longtemps et qu’un chef de gouvernement sera nommé incessamment.
Une crise politique qui perdure
Le président Emmanuel Macron est, pour le moment, face à un mur et doit tout faire pour trouver une issue à la crise qu’il a créée après sa décision de dissoudre l’Assemblée nationale. Il pensait pouvoir rester maître de la situation et parvenir à mettre hors jeu les extrêmes. Le Nouveau Front Populaire, dominé par LFI, a tenté de lui imposer Lucie Castet. La période euphorique des jeux olympiques a remis à plus tard la prise de décision qui s’imposait. Le chef de l’État a donc décidé de prendre le problème à bras le corps et engagé un cycle de consultations à l’Elysée. Son objectif est resté le même : la formation de la plus large coalition possible englobant la droite, le centre et la gauche ne comprenant ni le RN ni la LFI. Ce premier round de consultations s’est soldé par une fin de non recevoir des propositions du NFP. Ce dernier a exprimé sa colère et a décidé de boycotter le deuxième cycle de consultations. Il a appelé la jeunesse à venir manifester sa désapprobation le 9 septembre prochain. L’Elysée a affirmé que la situation devait se débloquer très vite. Le président du L.R. Laurent Vauquier n’a pas mâché ses mots et a fustigé la procrastination d’Emmanuel Macron. Il lui a demandé de prendre rapidement une décision. Ce dernier est conscient de la situation de blocage actuelle. Un membre de son entourage affirme qu’elle ne durera plus longtemps et qu’une décision sera prise très vite.
Patrice RABE.
Emmanuel Macron est devenu un président toxique qui s’enferme dans le déni de démocratie . Son mépris pour le verdict des urnes est patent . Il voulait une clarification par cette dissolution insensée maintenant il n’est plus maître de l’horloge . La présence éventuelle de ministres LFI au pouvoir est un prétexte pour mener en bateau le peuple de gauche . Maintenant il est giflé par les républicains de Laurent Wauquiez . François Hollande son prédécesseur a raison de parler d’une faute institutionnelle cette censure de Lucie Castets proposée par le nouveau front populaire pour être premier ministre . La coalition de la gauche est bien arrivée en tête des législatives et c’est à eux de chercher une coalition parlementaire avec leur majorité relative .
Vous parlez de mépris de verdicts des urnes? Emmanuel Macron est bien arrivé en tête. Ce vous, qui est en deni, et mépris totale de la réalité.