La controverse née de la publication du décret de naturalisation du président de la république Andry Rajoelina est en train de prendre des proportions que l’on peut difficilement soupçonner. L’opposition a décidé de ne pas lâcher l’affaire et dénonce avec virulence cette acquisition de la nationalité française qui n’a pas été dévoilée. La réplique des partisans du chef de l’État s’est faite de manière désordonnée et n’a pas réussi à désamorcer la crise qui grandit de jour en jour.
Une crise qui va en grandissant
C’est sur le plan du droit qu’est portée cette affaire de la naturalisation du président de la république. L’opposition n’a pas hésité à développer ses arguments juridiques pour dénoncer ce que certains de ses membres appellent « haute trahison ». Elle le fait avec virulence et n’entend pas laisser de répit au chef de l’État qui a été quelque peu surpris par l’apparition du décret de naturalisation sur les réseaux sociaux. Les partisans du régime ont multiplié les contre-feux pour mettre fin à la controverse, mais cela n’a fait que renforcer les critiques des opposants. Les termes utilisés ne laissent aucun doute sur leur volonté d’empêcher le chef de l’État de rester au pouvoir. Les déclarations de ses proches n’ont pas réussi à dissiper le doute né de la publication des documents de naturalisation. La presse étrangère a même enfoncé le clou en parlant des ennuis créés par cette découverte. Le journal Le Monde a parlé de toutes les péripéties de cette affaire et ne cache pas les difficultés du président qui n’arrive pas à lever les doutes sur sa bonne foi. Le journal sous-entend que ce dernier n’a plus la confiance de la France. Toutes ces nouvelles vont certainement avoir des répercussions sur le plan local. L’opposition n’entend pas calmer le jeu et devrait encore renforcer son offensive contre le pouvoir.
Patrice RABE
Il est acquis qu’il n’y aura pas de répit pour dénoncer cette haute trahison de Rainilainga . Comme c’est un mégalomane , mythomane et paranoïaque il ne faut pas s’attendre au moindre mea culpa . Tous les dictateurs ont dans leurs gènes les obsessions maladives de se maintenir à tout prix au pouvoir contre vents et marées quitte à verser le sang contre son peuple en manipulant une armée de fantoches .