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mercredi, mai 14, 2025
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Une descendante d’Eve aux cordons de la bourse

L’évènement s’il en est un de cette semaine est sans conteste la démission de Gervais Rakotoarimanana, Grand Argentier ou si l’on veut, ministre des Finances et du Budget. Départ volontaire, mais décision prise plutôt avec amertume, selon les observateurs mais ces derniers notent tout de même ce courage car il n’est pas donné à tout le monde, surtout à Madagascar, d’abandonner les privilèges du maroquin. L’analyste, lui, fait remarquer que la cohérence d’une politique d’une équipe au pouvoir exige une solidarité sans faille et qu’une voix discordante risque de nuire à la recherche de l’efficacité dans les négociations avec les partenaires financiers quels qu’ils soient. Un autre fait coupe l’herbe sous les pieds du machisme car une femme va remplacer le partant et elle aura de lourdes tâches à assumer entres autres : Celle d’élaborer et de mettre en œuvre la politique financière, fiscale et budgétaire de l’Etat… ou d’assurer la gestion et le suivi-évaluation des aides extérieures et contribuer à l’harmonisation de la coopération avec les bailleurs de fonds.

« Femme, femme, femme, fais-nous voir le ciel/Femme, femme, femme, fais-nous du soleil », chantait Serge Lama .En ces temps gris comme d’un hiver permanent, on n’attend d’elle qu’un rayon de soleil éclaire notre avenir et nous montre, outre ses compétences sa clairvoyance de mère de famille.

En France, Macron fait face à ses premiers détracteurs

En politique « Les promesses, dit-on, n’engagent que ceux qui les écoutent » Cette fois –ci, ce n’est pas le cas puisque le nouveau Président de la République entend réaliser ce qu’il a dit lors de sa campagne présidentielle. Réduire le budget de la défense figure parmi ses engagements. Facile à dire mais difficile à admettre, du moins, pour les militaires à la tête de l’armée française et ils ne se privent pas de le contester même si constitutionnellement, le chef de l’Etat est en même temps le chef suprême des armées. La confrontation est si sérieuse qu’elle a conduit à la démission de son poste le chef d’état-major des armées Pierre de Villiers. Le terrain n’a pas été déminé pour autant, puisque le débat touche maintenant les émoluments des militaires. Mais Emmanuel Macron ne semble pas faire marche arrière en insistant surtout sur l’augmentation du budget, en 2018, de la dissuasion nucléaire, fer de lance de la Défense française.

Enfin, toujours dans l’Hexagone, les députés ont le droit de venir à l’assemblée sans veste ni cravate, crime de désinvolture envers la fonction disent certains qui semblent faire allusion aux « sans culottes » du début de la Révolution de la Révolution de 1789. Il est vrai que veste et cravate sont devenues les symboles vestimentaires non de l’aristocratie de l’ancien régime mais des technocrates d’aujourd’hui.

M. Ranarivao

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