
Dans le cadre de la démocratisation de l’investissement, la Nouvelle Institution de Microfinance offre une opportunité au grand public de devenir actionnaire d’une entreprise en procédant à une ouverture de son capital.
« Lors de la première opération lancée l’année dernière, 153 actionnaires se sont inscrits contre 4 actionnaires lors de la création de cette institution de micro-finance. Notre capital a ainsi augmenté à 12 milliards Ar au lieu de 4 milliards Ar. Ce qui nous a permis de soutenir des petites et moyennes entreprises (PME) et petites et moyennes industries (PMI) ainsi que des particuliers composés notamment des femmes en leur offrant des services financiers de proximité et adaptés à leurs besoins. Faisant suite au succès remarquable de cette première opération, une deuxième ouverture de capital au grand public est lancée par la NIM, une société anonyme et un acteur majeur de l’inclusion financière à Madagascar », a annoncé Tovonanahary Rabetsitonta, président du Conseil d’Administration de NIM lors de l’assemblée générale de ses actionnaires samedi dernier à l’Arboretum à Ankorondrano.
Mobilisation des femmes
« Cette initiative vise à consolider notre croissance tout en encourageant la participation de nos partenaires et clients à notre expansion. Notre objectif est d’avoir des fonds propres atteignant 30 milliards d’ariary en un an afin de soutenir des jeunes entrepreneurs aussi bien en milieu urbain que rural. C’est un moyen de lutter contre la pauvreté », a-t-il poursuivi. Il faut savoir que cette institution de microfinance vient également d’inaugurer sa 22e agence qui est située à l’immeuble Arboretum à Ankorondrano, et ce, dans le but de renforcer l’offre de services financiers de proximité. « Implantée dans 17 régions de Madagascar, la Nouvelle Institution de Microfinance accompagne actuellement plus de 33 800 clients à travers le pays. Nous avons collecté plus de 11 milliards d’ariary en dépôts. En outre, l’on constate une forte mobilisation des femmes actives qui se lancent dans des opérations financières. À titre d’illustration, 64% des demandeurs de crédits au sein de notre établissement financier sont des femmes et 68% des clients qui y font un dépôt sont issus de la gente féminine », a exposé Harizaka Rakoto, directeur général de NIM.
Force est également de remarquer que l’institution de microfinance n’octroie pas de crédit sans que le bénéficiaire n’ait effectué une formation en éducation financière de deux semaines. « Plusieurs emprunteurs sont des acteurs économiques œuvrant dans le secteur productif et non le commerce ou le transport. Ce qui est rassurant étant donné qu’ils contribuent directement à la croissance du pays », a conclu le PCA Tovonanahary Rabetsitonta.
Navalona R.





