Une goutte d’eau dans l’océan

Le Sommet des Nations Unies à Nice était un océan de discours dont celle du locataire du Palais d’… Atsimondrano.

Une goutte d’eau dans l’océan

« Individuellement, nous sommes une goutte d’eau. Ensemble, nous sommes un océan ». Cette citation d’un écrivain japonais cadre avec l’esprit de l’intervention du président Andry Rajoelina qui a fait remarquer que « les 5 pays membres de la COI rassemblés bien que petits en taille terrestre représentent 18% du Continent africain ». A raison de 587 000 km2 de superficie et une Zone Exclusive Économique de 1,2 million de km2 pour Madagascar. Contre 4 734 km2 d’étendue terrestre et 3 920 000 km2 de ZES pour les autres îles réunies. Si infimes soient-elles dans l’univers océanique, les 5 îles sont grandement inquiètes face aux effets du changement climatique qui pourraient devenir la goutte d’eau susceptible de faire déborder l’océan. Autrement dit et le numéro Un malgache l’a dit à la tribune des Chefs d’Etat, le changement climatique pourrait « entraîner la montée du niveau de la mer, la dégradation de la biodiversité et la pollution marine ». Face à ces menaces environnementales, la Commission de l’Océan Indien ne reste pas… COI. « Nous sommes acteur et non simple spectateur », a-t-il martelé. « L’environnement de Madagascar commence et se termine dans l’océan », selon le président de la République. Plongeant l’assistance dans l’océan de son discours à travers lequel il a plaidé « pour tracer ensemble des perspectives positives où la coopération internationale et la solidarité sont nos boussoles (…) pour que l’océan reste et demeure une source de vie durable pour toute l’Humanité et un héritage commun préservé ». Pour celui qui est à la tête de « la plus grande île du Continent africain et de l’Océan Indien », ce n’est pas la mer à boire.

R.O