Tout est bien qui finit bien. La décision prise lors de la réunion organisée au siège du ministère de la Culture et de la Communication, entre la ministre et les représentants des sociétés audiovisuelles, a permis de désamorcer une crise dont le pays n’avait pas besoin. La raison a donc fini par l’emporter. L’annulation de cette décision interministérielle a été annoncée et ce sont des préoccupations plus importantes qui vont maintenant prendre le pas dans l’esprit de tout le monde. Les énergies doivent être rassemblées pour faire front contre le virus qui présente un danger autrement plus important pour le pays.
Une issue heureuse à une crise qui s’annonçait
La rencontre entre les représentants des organes de presse audiovisuelle et la ministre de la Culture et de la Communication s’est déroulée dans le meilleur esprit. Le bon sens a fini par l’emporter. La nation ne pouvait pas se permettre de vivre une crise entre le pouvoir et la majorité de l’opinion. L’ensemble des interlocuteurs a convenu de la nécessité d’apaiser les esprits et de rétablir la liberté d’expression. C’est le combat commun contre la Covid-19 qui va être privilégié. Une part importante sera donnée à la sensibilisation et à l’information sur le danger encouru durant cette propagation exponentielle de l’épidémie. Tous ont argué de cette nécessité du rôle essentiel qu’ils devaient jouer. Ce point a été accepté par toutes les parties. Les interpellations faites doivent aider le pouvoir à rectifier le tir. On sait que ce dernier n’est pas infaillible et ses erreurs doivent être relevées. Mais tous les organes de presse acceptent d’ assurer leur devoir d’éducation et d’information d’une population désemparée en ce moment. La politique politicienne n’est plus de mise, mais il n’est pas interdit d’énoncer certaines vérités qui peuvent aider à faire avancer les choses.
Patrice RABE