Alors que les efforts menés pour instaurer un véritable dialogue entre les acteurs politiques sont en cours, la tension est toujours aussi vive et on a l’impression que tout est fait pour perturber le processus qui a été entamé. La réunion organisée par la présidente de l’Assemblée nationale en présence du FFKM à Tsimbazaza a vu la participation de huit candidats et des représentants de deux autres et de nombreuses personnalités importantes de la communauté nationale. Elle a en outre eu lieu sans les candidats n°3 et n°12 qui ont ainsi signifié leur manque d’intérêt pour l’instauration d’un véritable dialogue, permettant de sortir de l’impasse actuelle.
Une médiation commencée sous de bons auspices
Les incidents qui ont eu lieu hier à Mahamasina lors du rassemblement des sympathisants du mouvement tunique blanche ne permettent pas d’instaurer ce climat d’apaisement souhaité par l’opinion. Le comportement de certains membres des forces de l’ordre laisse penser qu’ils agissent sans aucun discernement et ont décidé de réprimer les manifestants sans état d’âme. La réunion que la présidente de l’Assemblée nationale a organisée à Tsimbazaza a été d’emblée décriée par les partisans du candidat n°3 alors qu’elle entre parfaitement dans l’optique de toutes les forces vives de la nation. Les efforts menés par le FFKM pour instaurer un dialogue n’ont pas abouti à cause du refus de l’ancien président de le voir déboucher sur un accord politique. Les multiples contestations de ses adversaires qui sont pourtant fondées le laissent de marbre et il n’a en tête que la tenue de l’élection présidentielle qu’il espère remporter. Les manifestations organisées par le collectif des onze candidats prouvent que l’opinion ne veut pas d’un processus électoral biaisé. Les anomalies constatées sont systématiquement dénoncées. Les tentatives d’intimidation et l’usage de la répression n’ont fait que renforcer la détermination des candidats et de leurs sympathisants. Les arrestations et les blessures des manifestants donnent encore plus de poids aux griefs qu’ils adressent au pouvoir actuel. La médiation de la présidente de l’Assemblée nationale a néanmoins débuté sous les meilleurs auspices, mais le souhait de la voir aboutir n’est cependant pas partagé par tout le monde.
Patrice RABE
On a maintenant la certitude totale avec les rapports qui émanent d’observateurs locaux crédibles qu’un scrutin avec des fraudes » be vata » concoctées par le régime en place ne sont plus des supputations ou des inventions . Le pays est vraiment en danger avec le retour au pouvoir de Rainilainga avec ses pratiques mafieuses .