Il est accusé par Israël d’être le cerveau de l’attaque du 7 octobre qui a fait plus de 2 000 morts et provoqué la prise de 200 otages emmenés à Gaza. Yahya Sinouar a été choisi pour être à la tête du Hamas après l’assassinat d’Ismaël Sanyeh. La nomination de cet homme que les Israéliens pourchassent complique encore plus une situation très tendue dans la région. Néanmoins, les Américains, par l’intermédiaire de leur secrétaire d’État, Anthony Blinken, demandent à ce dernier de saisir cette occasion pour faire avancer les négociations et libérer les otages.
Une nomination rebattant les cartes au Proche-Orient
Après l’assassinat de son chef du bureau politique, le Hamas s’est réorganisé et a nommé sa tête, son chef à Gaza, Yahya Sinouar, qui est l’un des hommes les plus recherchés par l’État hébreu. La réaction des Israéliens ne s’est pas fait attendre et le porte-parole du gouvernement a exprimé sa colère en affirmant que « l’élimination de cet archi-terroriste était plus que nécessaire ». Cette nomination, cependant, rebat les cartes du problème qui se pose dans la région. L’État hébreu doit revoir tous ses plans et soupeser les décisions qu’il doit maintenant prendre. Il est sur le pied de guerre et se dit prêt à tous les scénarios. Mais après neuf mois de guerre, il n’a pas atteint son objectif, qui est d’éliminer le Hamas à Gaza. Il est sous la menace des représailles de l’Iran et de ses proxy. Pour le moment, c’est une guerre de communication qui est enclenchée des deux côtés. Aucune des deux parties n’a décidé de déclencher les hostilités. Les menaces iraniennes ne sont pour le moment que verbales. Les efforts diplomatiques déployés par la communauté internationale arrivent à calmer la tension. Le secrétaire d’État américain essaie de calmer le jeu et renvoie la balle dans le camp de Yahya Sinouar pour la conclusion d’un cessez- le-feu à Gaza.
Patrice RABE
À l’ entame du onzième mois de guerre à Gaza, l’ état hébreu est loin d’avoir atteint ses objectifs contre les palestiniens.
Malgré les tueries délibérées de civils innocents, c’est la déconfiture.
Un massacre au quotidien alimenté par les armes et l’hypocrisie américaines , françaises et occidentales ,globalement.
Tout comme l’état hébreu, tout autre pays a un droit légitime de se défendre.
Toutes les guerres sont méprisables ; Mais d’aucuns n’ignorent que toute posture qui se prétend hégémonique ne peut que sous-tendre une paix fragile, donc bancale.
Une guerre ne peut anéantir une idéologie.